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Covid : « Je n’ai ni constat d’échec ni mea culpa à faire » a dit Macron (VIDÉO)

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Ce jeudi 25 mars se tenait le sommet du Conseil européen en visioconférence depuis l’Élysée. Lors de celui-ci, le président français Emmanuel Macron est revenu sur sa gestion de la crise du covid depuis un an. Il a déclaré qu’il n’avait "aucun mea culpa" à faire pour ne pas avoir reconfiné fin janvier. En outre, il a évoqué de futures "nouvelles mesures à prendre dans les prochaines semaines" face à la troisième vague.

Le président Emmanuel Macron a pris la parole au sujet de sa gestion de la crise du covid. C'était lors du sommet du Conseil européen, en visioconférence depuis l'Elysée. "Je peux vous le dire : nous avons eu raison de ne pas reconfiner la France à la fin du mois de janvier parce qu’il n’y a pas eu l’explosion qui était prévue par tous les modèles".

"Aucun remords, aucun échec"

Emmanuel Macron a égalemtn déclaré : "Je peux vous affirmer que je n’ai aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec",

Pourtant, les critiques se multiplient face à une forte dégradation de la situation sanitaire en France depuis plus de deux semaines. Elles se multiplient aussi concernant les nouvelles mesures sanitaires. Notamment le placement en confinement de désormais 19 départements de l’Hexagone. Sans parler des conséquences économiques des mesures sanitaires pour les secteurs de l'horeca, de la culture, du tourisme, des métiers du bien-être et de l'esthétique. Sans parler non plus des étudiants dont la précarité croît de façon alarmante.

"Nous prenons en compte les difficultés pour nos jeunes"

"Nous considérions qu’avec les mesures de couvre-feu prises, les mesures de freinage, nous pouvions faire face sans qu’il y ait de flambée et c’est ce qu’il s’est passé". C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Etat français. Il a ajouté avoir pris "en compte un certain nombre de facteurs". Il a cité, parmi ceux-ci, "la santé mentale", "la tension et les difficultés pour nos jeunes" ou encore "notre priorité éducative".

En outre, la vaccination est pour lui la voie de sortie de la crise sanitaire qu'il faut suivre.

"Trop tôt" pour évaluer l’efficacité des mesures en vigueur

Toutefois, il affirme que la "tendance de la pandémie n’est pas bonne", actuellement. Le ministre de la Santé, lui, a fait valoir qu’il était "trop tôt" pour évaluer l’efficacité des mesures en vigueur depuis le week-end dernier. En attendant, il a annoncé l’extension des mesures de "freinage renforcées" à trois départements : le Rhône, l’Aube et la Nièvre. Affaire à suivre.

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