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Deux des 3 jeunes qui avaient frappé trois sans-papiers placés en IPPJ

Bagarre à Lemonnier, Bruxelles le 23 janvier 2021

Bagarre à Lemonnier, Bruxelles le 23 janvier 2021

Les faits se sont déroulés en soirée le samedi 23 janvier dernier, dans le centre de Bruxelles. Une bagarre d'ampleur avait eu lieu, boulevard Maurice Lemonnier, artère principale du cœur de la capitale. Après plusieurs jours d'enquête pour tenter de retrouver les protagonistes, le parquet annonce aujourd'hui que trois jeunes personnes ont été interpellées le 1er février et que deux ont été placées en IPPJ (prison pour mineurs). Ils s'en étaient pris à des sans-papiers.

Ce lundi 1er février, la police locale du centre-ville de Bruxelles a arrêté trois jeunes. Ces derniers sont suspectés d'avoir commis des actes violents, le samedi 23 janvier en soirée.

Ces trois jeunes interpellés avaient frappé trois sans-papiers. Pour cela, ils avaient usé de barres de fer et de panneaux de signalisation. Les coups portés ont été d'une violence certaine.

En effet, les trois victimes sans-papiers ont eu des incapacités respectivement de 5, 7 et 11 jours d'après les informations révélées à Cité24.

Deux des trois suspects placés en IPPJ

Des perquisitions ont eu lieu dans les Marolles, quartier populaire de Bruxelles, non loin de là où la bagarre a eu lieu. Le parquet annonce que des éléments ont été retrouvés, qui seront utiles à l'enquête.

Parmi les trois jeunes interpellés, deux ont été placés en IPPJ (prison pour mineurs). Le troisième, majeur, a été entendu par le juge d’instruction. Il a été libéré sous conditions.

Qu'est-il advenu des trois personnes sans-papiers victimes de l'agression ? Le parquet n'a pas communiqué sur ce point. Il est tout de même à noter que le risque reste grand pour les sans-papiers, qui risquent en permanence de se retrouver dans des centres fermés. Il arrive aussi qu'ils soient purement et simplement expulsés du territoire belge, au péril de leur vie. Certains, en effet, peuvent se retrouver en danger de mort s'ils devaient être renvoyés dans leur pays d'origine.

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