En 2024, la Belgique fait face à une augmentation alarmante des faillites. Cette crise économique a déjà provoqué la perte de près de 25.000 emplois, un chiffre sans précédent depuis 2014. Cette situation met en lumière les difficultés persistantes de plusieurs secteurs de l’économie belge, fragilisés par les effets combinés de l'inflation et de la hausse des coûts.
Entre le 1er janvier et le 6 octobre 2024, les tribunaux belges ont prononcé 8.264 faillites, selon Statbel, l’office belge des statistiques. Ce chiffre représente une hausse de 8,2 % par rapport à la même période en 2023, et de 18,2 % par rapport à 2022.
Avec 24.908 emplois perdus, la Belgique enregistre son plus haut niveau de destruction d’emplois depuis une décennie. Cela souligne l'ampleur de la crise économique actuelle.
L’impact direct sur l'emploi
Ces faillites s’accompagnent d’une vague de licenciements collectifs qui touchent gravement les travailleurs. Au cours des neuf premiers mois de 2024, 8.878 employés ont été victimes d'annonces de licenciements collectifs.
C’est un record depuis que le Service public fédéral Emploi compile ces données, en 2011. Les secteurs les plus affectés sont le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration, qui subissent de plein fouet les hausses des prix de l’énergie et des matières premières.
Une pression accrue sur les travailleurs
Cette situation accroît la pression sur les salariés, déjà fragilisés par des conditions économiques difficiles. L’inflation persistante réduit le pouvoir d’achat et rend le quotidien des travailleurs encore plus complexe. Les économistes avertissent que la situation pourrait encore se dégrader dans les mois à venir, d’autres secteurs risquant d’être touchés par la vague de faillites.
Face à ces défis, l’économie belge doit réagir rapidement. Le gouvernement doit trouver des solutions pour éviter d'autres fermetures d'entreprises et soutenir les secteurs en difficulté.
Quelles mesures peuvent être prises pour protéger les travailleurs et assurer la survie des entreprises les plus vulnérables ? Le débat reste ouvert, mais des réponses sont attendues de toute urgence.