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La Jordanie largue une aide médicale à Gaza en coordination avec les États-Unis et Israël

La Jordanie largue de l'aide médical à Gaza.

La Jordanie largue de l'aide médical à Gaza.

L'armée de l'air jordanienne a entrepris une mission d'aide humanitaire en larguant tôt lundi matin des fournitures médicales d'urgence destinées à un hôpital de campagne jordanien à Gaza. Cette opération de largage aérien a été réalisée en coordination avec les États-Unis et Israël, comme l'a révélé un responsable américain.

Selon l'agence de presse officielle jordanienne Petra, ce largage était devenu nécessaire en raison du risque de manque de fournitures médicales à l'hôpital de campagne jordanien de Gaza, en grande partie en raison du retard dans l'acheminement de l'aide par le point de passage de Rafah.

La source militaire du commandement général des forces armées jordaniennes a déclaré : « Un avion de l'armée de l'air du royaume a largué une aide médicale d'urgence à l'aide de parachutes à l'hôpital jordanien de Gaza, dont les réserves étaient sur le point de s'épuiser en raison du retard de l'acheminement de l'aide par le point de passage de Rafah. »

« C'est notre devoir d'aider nos frères et sœurs palestiniens »

Le roi de Jordanie, Abdallah II, a également commenté cette opération sur les réseaux sociaux, affirmant : « Les membres intrépides de l'armée de l'air ont largué à minuit une aide médicale urgente à l'hôpital de campagne jordanien de Gaza. C'est notre devoir d'aider nos frères et sœurs blessés dans la guerre contre Gaza. Nous serons toujours là pour nos frères palestiniens. »

Cette action de la Jordanie en faveur de Gaza intervient après une série de développements diplomatiques, notamment la visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken à Amman pour discuter d'un éventuel cessez-le-feu à Gaza et de la libération des prisonniers détenus par le Hamas.

La Jordanie avait également rappelé son ambassadeur en Israël en signe de protestation contre les bombardements israéliens sur Gaza, qu'elle avait condamnés pour avoir causé des pertes civiles et une crise humanitaire sans précédent.

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