Une tendance à la hausse des prix des denrées alimentaires et des combustibles comme l'essence est à l'oeuvre. Ce serait causé par une demande plus importe que l'offre disponible au niveau global, sur le marché.
C'est le cas depuis le mois de septembre et ça continue en cette fin du mois d'octobre. Cette hausse des prix concernent deux secteurs : l'alimentaire et le transport. Concrètement, il s'agit de la nourriture et de l'essence. Ces deux secteurs économiques sont bien évidemment liés l'un à l'autre de diverses façons (exportations, industries, etc.).
La France, la Belgique mais aussi d'autres pays d'Europe et du monde sont touchés.
Cela va se ressentir dans les supermarchés
Pour ce qui est de l'alimentaire, la FAO (Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture) l'explique. Cette hausse des prix est "l'effet d'un resserrement de l'offre et d'une forte demande". Le blé et l'huile de palme sont particulièrement concernés. Le phénomène est dû à de mauvaises récoltes.
Cela fait dix qu'il n'y a pas eu un indice de prix aussi haut. Cela se ressentira encore plus fort dans les supermarchés pour les consommateurs.
"Les patates, oignons, carottes, tomates, tout a augmenté en prix", a déclaré un consommateur à France TV Info.
Pour l'essence, c'est la même tendance
La hausse des produits alimentaires est aussi poussée par la hausse des coûts du transport. Ainsi, la consommation de l'essence dans les véhicules va en pâtir. Les matières premières ont vu leurs prix augmenter de façon conséquente.
L'indicateur continue de se rapprocher de son record (137,6 points), enregistré en février de l'année 2011.