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Vaccination : les hôpitaux belges du CHIREC culpabilisent-ils leurs personnels ?

Le journal antiproductiviste Kairos a révélé une note interne explosive. Elle était adressée aux membres du personnel des hôpitaux du CHIREC, situés à Bruxelles ou dans sa périphérie. Cette note s'interroge sur le fait que "seulement" 60% de son personnel se sera fait vacciner. Un pourcentage plutôt bas, en comparaison avec d'autres autres hôpitaux ou le taux a parfois atteint 90%.

Le Centre Hospitalier Interrégional Edith-Cavell, dit CHIREC, est un ensemble hospitalier composé de cinq entités sur Bruxelles et sa proche périphérie. Il y a donc l'Hôpital Delta, la Clinique Ste-Anne St-Remi, la Clinique de la Basilique, le Centre Médical Edith Cavell et l'Hôpital de Braine l'Alleud-Waterloo en Belgique.

Comme le révèle une note interne destinée aux membres du personnel, datant du 21 janvier, 3.661 personnes auraient reçus leur 1ère au long des 10 journées organisées sur les sites Delta, HBW, SARE et NCB.

Cette note souligne l'importante campagne de vaccination au sein du CHIREC. Elle assure qu'il n'y aurait quasi aucune contre-indication à la vaccination. On y lit aussi que la peur d'hypothéquer de futures grossesses par la vaccination ne se baserait sur aucun argument scientifique.

«Faudra-t-il attendre d'être contraint à la vaccination (comme cela commence à se discuter en France mais aussi dans notre pays) pour poser cet acte citoyen?» rétorque le CHIREC a son personnel.

Le personnel est libre de se faire vacciner ou non

Parallèlement, l'ensemble hospitalier n'a pas hésité à rappeler la responsabilité et la liberté de chacun à ce sujet. Il a par ailleurs déclaré que l'égoïsme que pourrait entrainer des comportements qu'il qualifie d'individualiste. Ces comportements iraient a l'encontre de l'éthique de la profession, laissant la porte ouverte à d'éventuels clusters.

«Au-delà de ce devoirs vis à vis de la collectivité, nous souhaiterons que celles et ceux de nos collègues qui refusent la vaccination s'interrogent sur leurs attitudes».

Tout cela porte à réfléchir sur les doutes, fondés ou non, que pourrait avoir le personnel soignant. Il questionne sur l'efficacité réelle des vaccins (notamment AstraZeneca). Ceux-ci remis régulièrement en question, à ce stade, notamment par des médecins eux-mêmes.

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