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Faux event devenu vrai : la police intervient avec autopompes (VIDÉO)

Faux event bois de la cambre Bruxelles autopompe police 1 avril philippe Close covid

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Ce 1er avril avait a eu lieu un rassemblement au bois de la Cambre à Bruxelles. Tout a commencé avec l'annonce d'un "faux event" sur les réseaux sociaux, dont Facebook. Il s'est finalement bel et bien concrétisé et est devenu "vrai", par conséquent. La police est intervenue, comme l'avait annoncé le bourgmestre de la ville Philippe Close ainsi que le parquet. Elle a fait usage d'autopompes sur les personnes présentes, qui semblaient plutôt enclines à passer un bon moment, au départ. Par ailleurs, ce dernier enquête "selon les directives de la politique criminelle" pour poursuivre les initiateurs de ce faux event devenu réalité.

Cela s'est produit ce jeudi premier avril en début de soirée au bois de la Cambre, parc situé dans la ville de Bruxelles. Un certain nombre de gens, plusieurs milliers à tout le moins, se sont rassemblés. L'ambiance était à la fête, comme Cité24 a pu le constater par son live. L'origine de ce rassemblement était un "faux event" qui avait circulé sur les réseaux sociaux, dont Facebook (et qui vaut des poursuites judiciaires aux organisateurs virtuels).

Toutefois très vite, les policiers de la zone de Bruxelles-Capitale-Ixelles ont reçu l'ordre d'intervenir sur place. Et ils ont mis les gros moyens, c'est indéniable.

En effet, ils ont ramené sur place une autopompe, véhicule qui permet d'enclencher un jet d'eau très puissant. Les manifestants n'ont pu y échapper.

Et il n'y avait pas que ça. Il y avait aussi des policiers à pied, à cheval, avec des chiens, drone et un hélicoptère lors de cette intervention. Ilse Van de Keere, porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Capitale Ixelles a évoqué "plusieurs milliers" d’individus. Il semble bien que cela soit le cas, d'après ce qu'a pu constater Cité24 sur place.

Pourquoi un tel rassemblement ?

Cité24 a interrogé des participants, en live, directement sur les lieux. Ils ont fait état de leur motivation et des raisons qui les ont poussés à venir au bois de la Cambre de Bruxelles, participer à ce "faux event" devenu vrai. La plupart ont dit qu'ils s'agissait de protester contre les mesures sanitaires. Mais aussi tout simplement de prendre un peu de bon temps en ce début de mois d'avril et de printemps.

Au sujet des policiers, un jeune a déclaré : "Ils ne nous veulent pas forcément du mal. Ils nous veulent peut-être du bien, mais ils le font mal. Du coup, ils nous font du mal".

"Les policiers sont sensés être les représentants de la loi. Pourtant, l'arrêté ministériel qu'ils défendent est illégal et anticonstitutionnel. Je me demande donc quelle loi, ils défendent." C'est ce qu'a déclaré un autre jeune présent.

Par ailleurs, certains ont déclaré que jeter des projectiles sur la police ne faisaient qu'envenimer les choses. "Certains visent la police mais nous touchent, nous, jeunes".

La police intervient avec autopompes

Sur place, la police est intervenue avec force. Elle a ramenée des autopompes, des policiers à cheval. Mais aussi ceux de la brigade canine. Un hélicoptère et un drone ont été sortis et ont survolé la zone. Ils sont souvent utilisés afin de reconnaitre les gens présents lors d'événements de ce genre ou de manifestations diverses. Le fait de sortir, en outre, l'autopompe, a montré la volonté de disperser la foule coute que coute, par la police.

22 arrestations

A l'heure qu'il est, 22 personnes ont été arrêtées administrativement (dont un journaliste de Cité24). Quatre autres l'ont été judiciairement. C'est ce qu'a déclaré la police, suite à cette intervention du 1er avril au bois de la Cambre de Bruxelles. En outre, des dizaines de personnes ont été blessées. Parmi elles, des policiers et des manifestants. Mais aussi des chevaux, qui avaient été emmenés sur place par la police. Certains du fait des autopompes, selon certains jeunes présents.

Des manifestants ont déclaré que la police a davantage perturbé un événement qui se passait sans encombre avant cela. La logique de la désescalade n'a manifestement pas été optée.

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