Les masques covid en tissu (et en particulier ceux avec une couture verticale au milieu) sont de moins en moins bien vus. Certains hôpitaux ont décidé de les bannir tout simplement. C'est le cas du groupe hospitalier Epicura, dans ces différents centres (à Ath, Baudour ou encore Hornu). Il n'accepte plus en son sein les visiteurs portant ce genre de masques. Le masque chirurgical reste le plus recommandé. En dehors de Belgique, c'est aussi le cas, et parfois ça va plus loin que seulement les hopitaux.
C'est officiel, dès à présent. Le groupe hospitalier Epicura n’acceptera plus les visiteurs qui portent un masque anti-covid en tissu. Pour des mesures sanitaires, Epicura privilégie les masques chirurgicaux dans son enceinte.
Certains de ces masques en tissus n'ont parfois qu'une seule couche comme filtre. C'est insuffisant, selon la chaine hospitalière Epicura (et pas seulement elle, d'ailleurs).
Pour sa part, le CHU de Charleroi a égalemetn imposé le masque chirurgical à ses visiteurs. Il en va de même dans de plus en plus d’hôpitaux de la province d’Anvers, au nord du pays. En France, des mesures similaires existent déjà.
Les masques ayant une couture au milieu sont ceux qui sont le moins recommandés (notamment pour la contagiosité du covid mais aussi pour la santé de celui qui le porte). En effet, certains spécialistes ont pointé l'existence de produits potentiellement néfastes pour ceux qui les portent. Mais ces études doivent être confirmées plus durablement et profondément, disent d'autres scientifiques.
Des pays les interdisent dans les transports et les commerces
Ces masques laissent passer des microgoutelettes d'environ 3 microns. C'est suffisant pour que le covid soit absorbé totalement. Comme les variants britanniques ou sud-africains sont plus contagieux que la souche originelle, ces hopitaux sont intransigeants.
Certains pays ne se limitent pas aux hôpitaux. L’Allemagne et l’Autriche viennent d’imposer les masques médicaux (les chirurgicaux, ou FFP2) dans les commerces et les transports en commun, également.
De son côté, le gouvernement français interdit partout les masques en tissu ne filtrant que 70% des microparticules (la catégorie 2). Il faut une filtration à 90% (un masque de catégorie 1) à présent. Toutefois, les contrôles de police pour vérifier si le masque est bien conforme est peu envisageable en pratique. Par ailleurs, toujours en France, des traitements par anti-corps existent à présent, en plus des vaccin (mais sous certaines conditions).
Néanmoins, l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, reste sur ses recommandations préalables. Pour l'institution, les masques en tissus sont acceptés pour "les personnes âgées de moins de 60 ans qui ne présentent pas des problèmes de santé particuliers".