En France, les contaminations continuent et la situation se dégrade à nouveau. Les variants britannique et sud-africain se propagent et deviennent quasi plus dangereux que la première souche du covid. Les vaccins ne sont pas administrés assez vite, selon certains. L'Etat français a alors autorisé le traitement monoclonal par anitcorps du labo Eli Lilly pour les formes légères de la maladie.

Il y a toute une échelle de réactions au covid. Certains sont symptomatiques, d'autres en meurent ou sont en réanimation. C'est en partie pour cette imprévisibilité de ses effets que ce virus est tant craint par les autorités et les spécialistes de la santé.

Ainsi, comme les vaccins sont administrés à un rythme peu rapide en France pour certains, l'Etat a pris une autre initiative. En plus des vaccins, il a accordé le traitement monoclonal par anticorps.

C'est le laboratoire Eli Lilly qui a produit ce traitement. Il le fait à Fegersheim (Bas-Rhin).

L'Etat français a accordé une autorisation temporaire d’utilisation pour le traitement par anticorps monoclonal du laboratoire américain Eli Lilly. Il sera utilisé surtout pour les formes symptomatiques légères à modérées de Covid-19. Les adultes non hospitalisés à risque élevé de formes graves seront les personnes qui seront traitées par ce biais.

"Cet anticorps marche bien contre le variant britannique"

Il s'agit du premier anticorps monoclonal anti-Covid en France. C'est ce qu'a précisé la Direction générale de la Santé (DGS) dans une note sur le sujet.

« Il est indiqué pour le traitement des formes symptomatiques légères à modérées de Covid-19 chez les adultes non hospitalisés pour Covid ayant un test virologique de détection du SARS-CoV-2 positif, et à risque élevé d’évolution vers une forme grave de Covid-19 », trouve-t-on dans cette même note de la DGS.

Cet anticorps « marche bien contre le variant britannique (du Sars-CoV-2), ce qui est précieux, alors que ce variant va devenir dominant », a déclaré auprès de l’AFP Brigitte Autran, experte en immunologie à Sorbonne Université. "Nous en sommes moins sûrs pour les variants sud-africains et brésiliens". Elle n'a pas évoqué le "variant new-yorkais", qui vient d'être découvert, il y a peu mais qui est proche du sud-africain.

Par contre, il faut attendre 5 jours après le début des symptômes pour pouvoir recevoir ce traitement. Le but de cette règle est d'éviter une pénurie des doses.