Toute une série de collectifs de secteurs (horeca, événementiel,... )directement touchés par la crise ont mené une opération escargot. C'était ce lundi matin, entre 9h00 et 10h00, sur le ring de Bruxelles. Le motif de l'action est de signifier "un ras-le-bol" une année après l'arrêt de leurs activités pour cause de crise sanitaire, sans avoir été dédommagés à hauteur des pertes subies.
Des manifestants des quatre coins du pays ont convergé vers la capitale ce lundi matin, pour une opération escargot. Vers 8h15, une douzaine de véhicules, dont un camion de fruits pour fermer la marche, ont démarré de Namur pour rejoindre le ring de Bruxelles. Ils seront rejoints par d’autres à hauteur de Bierges et sont attendus à hauteur du carrefour Léonard vers 9h. Les véhicules vont rouler alors à 70 km/h et sur deux bandes de circulation maximum jusqu’au Heysel, au pied de l'Atomium.
Un second cortège, pour les Bruxellois et les professionnels venus du Hainaut, a quitté l’aire de repos de Ruisbroek, sur l’E19, à 8h45, selon les mêmes modalités, pour arriver sur le ring bruxellois, à hauteur d’Anderlecht à 9h00. Il a alors rejoint le plateau du Heysel.
Arrivée à l'Atomium
L'ensemble des manifestants se sont rendus au pied de l’Atomium pour quelques discours et une dislocation de l’action sur le coup de 11h00.
«Depuis plusieurs mois, un an, déjà, nos secteurs se conforment avec devoir et sens des responsabilités aux nombreuses directives imposées par nos gouvernements et experts. Nous appliquons les règles sans sourciller et consentons aux investissements et protocoles demandés pour garantir la sécurité de la population et de nos clients. Chacun de nous, à l’arrêt, subit de plein fouet le poids économique et psychologique des décisions visant à une amélioration de la situation sanitaire», déplorent les collectifs, issus des secteurs de l’horeca, de l’événementiel, des forains, des traiteurs, des food trucks ou du monde de la nuit.
Un an plus tard, «force est de constater que le sacrifice de nos professions et de nos familles, membre du personnel n’est pas décemment pris en compte», fustigent-ils.
Appel au Premier ministe
Ces collectifs ont lancé un appel au Premier ministre et au gouvernement fédéral pour un traitement équitable et des aides économiques homogènes entre les différentes Régions du pays.
Leur action a pour ambition d’attirer une nouvelle fois l’attention des autorités sur leur situation de «grande détresse» du fait de la gestion de la crise sanitaire.