"L'extrême-droite, venant notamment de Flandre en Belgique, était bien à la manoeuvre de la manifestation du dimanche 21 novembre à Bruxelles". C'est du moins ce qu'a pu conclure, d'après une enquête réalisée par ses soins, le site internet belge hetobservatorium.be (l'Observatoire).
Une vidéo relatant une fake news a circulé sur les réseaux sociaux juste après la manifestation contre les mesures sanitaires du dimanche 21 novembre à Bruxelles. La personne qui filmait la scène y disait que des policiers en civil avaient eux-mêmes cassé la vitre d'un de leurs véhicules.
Lire aussi : « Je quitte la police et je rendrai public tous les dossiers »
Bien que des heurts avaient eu lieu dans le quartier d'Arts-Loi, il s'est avéré que c'était une fake news. Par contre, on a vu des personnes masquées s'en prendre à des véhicules, notamment de police, ou à des vitrines. Parmi ces personnes, tout comme parmi les organisateurs, il semble que certains du moins appartiennent à des mouvances d'extrême-droite.
Feniks, organisateur de la marche, est lié au mouvement d'extrême-droite Schild & Vrienden
Het Observatorium (l'Observatoire) a mené une enquête sur les organisateurs de la manifestation contre les mesures sanitaires du 21 novembre à Bruxelles.
Après enquête, il peut affirmer que "Feniks", organisateur de l'événement, est lié au mouvement d'extrême-droite Schild & Vrienden. Or, l'organisatrice, Sarah Melis, quand elle a prononcé un discours dimanche, portait un pull avec le logo de Feniks.
Lire aussi : Non, la police n’a pas « cassé la vitre d’un de ses véhicules » (VIDÉO)
Sarah Melis n'était pas la seule à porter ce pull de "Feniks". Ils étaient en effet une quinzaine parmi les organisateurs, comme le montre la photo ci-dessus. "Et qu'est-ce qui apparaît après quelques recherches rapides ? Presque toutes les personnes figurant sur la photo sont également connues comme membres de Schild en Vrienden."
Het observatorium a détaillé le nom et le profil des personnes sur la photo ci-dessus. Parmi ces personnes, il y a notamment "le modérateur de la chatbox personnelle de Dries Van Langenhove", explique le site enquêteur. "C'est sur cette chatbox que le virologue Marc Van Ranst a été menacé de mort."
Enfin, pour ce site, cette manifestation était un moyen de radicaliser à droite les manifestants anti-mesures sanitaires. Plus d'informations sur le site Het Observatorium (en néerlandais).
