Tandis que notre reporter filmait, ce lundi soir, le convoi de Joe Biden entrant dans Bruxelles, il a été violemment agressé par des policiers qui lui ont arraché sa caméra. Si Fayçal a pu nous transmettre ses dernières images, nous sommes, depuis, sans nouvelles de lui...
Vers 22h00, Fayçal Cheffou se dirigeait vers les studios de Cité 24 au centre de Bruxelles. Il est empêché d'y parvenir par un impressionnant cordon de policiers, dévolus depuis le début de la journée, aux mesures de sécurité liées à la présence du Président des Etats-Unis à Bruxelles. Fayçal n'est pas le seul à être bloqué. Une vingtaine de riverains sont empêchés de pouvoir regagner leur domicile. Notre reporter décide de filmer l'évènement.
Le message policier est toujours le même : "tant que le convoi du président Biden ne sera pas passé par l'itinéraire sécurisé, aucun citoyen ne pourra accéder à la zone bouclée pour rentrer chez lui.
"S'éloigner de 50 mètres"
Très vite, plusieurs policiers ordonnent au reporter Fayçal Cheffou de "s'éloigner de 50 mètres", peu importe la direction dans laquelle il filme. Fayçal refuse l'injonction et invoque son droit professionnel, la liberté de la presse. Il finit par être contrôlé par une policière qui lui demande de sortir sa carte d'identité. Alors qu'il est train de la présenter, Fayçal se fait agresser, par derrière, par des policiers qui lui arrachent violemment sa caméra. Ce seront ses dernière images.
Depuis, nous sommes sans nouvelles de Fayçal Cheffou. Son téléphone ne répond plus. Il en va de même pour ceux de la police de la zone concernée. La Team Cité 24 est persuadée que Fayçal a - une fois de plus - été mis arbitrairement en garde à vue pour avoir simplement exercer son métier...