Cela s'est produit dans le centre pénitentaire de Pémégnan, dans la municipalité de Mont-de-Marsan (Landes, France), dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. L'homme de 49 a été retrouvé mort, pendu dans sa propre cellule. Il avait été condamné au début du mois de février dernier pour viol et inceste. Selon les éléments de l'enquête, il n'y a pu d'intervention d'un tiers. Ce serait donc un suicide.
L'homme de 49 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule individuelle du centre pénitentiaire de Pémégnan. Cette prison est suitée à Mont-de-Marsan (dans les Landes, en France). Il est passé à l'acte dans la nuit de mecredi 3 mars au jeudi 4.
L'homme était un père de famille. Il avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour faits de viols répétés et d'inceste. Les faits pour lesquels étaient donc très graves.
Ce dernier avait sévi sur sa fille âgée d'à peine 12 ans et l'avait mise enceinte.
Découvert par les gardiens de la prison
Au petit matin, les surveillants de ce centre pénitentiaire Pémégnan l'ont découvert. Il était alors inconscient. Ceux-ci ont tenté de le ranimer, ainsi que les secours arrivés rapidement sur place. Cela s'est fait en vain. Ils ont été amenés à constater le décès de ce condamné.
Le procureur exclut « l’intervention d’un tiers »
Comme il était dans une cellule individuelle, le procureur de la République de Mont-de-Marsan Olivier Janson, a exclu l'intervention d'un tiers. La thèse du suicide est donc retenue par les enquêteurs.
Une autopsie va être faite. C’est systématiquement le cas lorsqu’un détenu trouve la mort en prison. Cela devrait confirmer le « suicide par pendaison », au moyen de draps, a ajouté pour sa part le magistrat.
Par ailleurs, le détenu « faisait l’objet d’une surveillance rapprochée, ce qui implique des rondes plus rapprochées, mais n’empêche pas un passage à l’acte pour quelqu’un qui est déterminé », a ajouté le procureur.
L’homme, qui était artisan en invalidité suite à un accident de travail d'il y a plusieurs années, n’a pas laissé de courrier pour expliquer son geste. De plus, « aucun élément suicidaire n’a été relevé depuis son incarcération », expliquent les enquêteurs.
Appel de sa condamnation
Suite à trois longs jours de procès, la Cour d’assises des Landes l’avait condamné le 2 février. Il avait écopé 15 ans de réclusion criminelle pour des viols sur sa fille, aujourd’hui majeure, qui s’était retrouvée enceinte à l’âge de 12 ans. Elle avait dû avorter. Elle avait dénoncé les faits à sa mère, trois ans plus tard. Cela avait lancé l'enquête de police.
Le père, aujourd'hui mort, avait reconnu ces faits dans le cercle familial, devant sa femme, sa fille et ses deux autres enfants, dans un premier temps. Ensuite, il les avaient niés, dès son interpellation et cela jusqu’au procès. Il avait fait appel de la décision de justice le condamnant. Appel qui n'aura donc pas lieu.
Il faut rappeler que les viols et les incestes restent une problématique alertante en France.