Depuis le mois de décembre dernier, pas moins de deux millions d'animaux ont été abattus en France. La raison à cela est de contenir une épidémie de grippe aviaire qui contamine des animaux d'élevage. La majorité des animaux tués viennent de la région du Sud-Ouest de la France. Au total, il y avait 409 foyers de grippe aviaire dans tout l'Hexagone.

Le chiffre d'animaux abattus est, il faut le dire, assez considérable. En effet, "plus de deux millions d’animaux d’élevage, essentiellement des canards, ont été abattus depuis décembre en France pour tenter de contenir la grippe aviaire", a déclaré le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, ce mardi 26 janvier.

La majorité des animaux tués viennent du Sud-Ouest

Le ministre de l'agriculture a communiqué le nombre de foyers d'infection à la grippe aviaire. Il en a compté 409. La majorité de ces foyers se trouvaient dans la région du Sud-Ouest de la France. Il y en avait en effet 386 rien que dans cette région.

Le premier cas qui avait été détecté se trouvait dans les Landes. C'était au début du mois de décembre dernier. Le canard en question faisait partie d'un élevage de producteur de foie gras.

Indemnisations aux producteurs

Le ministre de l'agriculture a promis à l'Assemblée nationale un "accompagnement total des éleveurs" et "un versement rapide d'acomptes" pour leurs pertes.

En outre, la filière foie gras, représentée par la CIFOG (interprofession du secteur), a demandé que ces indemnisations par les pouvoirs publics «prennent en compte les pertes liées à la non-production du fait de l’instauration de vides sanitaires plus longs dans les élevages et couvrent les pertes des couvoirs".

Se passer du foie gras ?

La filière du foie gras est très critiquée aujourd'hui, et de plus en plus. Les associations de protections des animaux (comme L214) alertent régulièrement (surtout avant la période des fêtes de Noël) sur la torture que subissent ces canards.

En effet, ces animaux sont gavés de force avec des tubes enfoncés dans leurs bouches et leurs gosiers afin de faire gonfler leur foie par un facteur 4, parfois. Et cela, pour le seul bénéfice des producteurs. Pour ces associations, il faut que cela cesse immédiatement.