Le survol d'un F-16 de l'armée a provoqué un gigantesque « bang », au-dessus de la périphérie bruxelloise, qui a effrayé les habitants.
Ce vendredi matin, des dizaines de personnes ont signalé à Cité24 un "énorme bang" dans la grande région de Bruxelles. Beaucoup ont pensé qu'il s'agissait d'une explosion, car des vitres ont vibré et des voitures tremblé. "J'ai ressenti la détonation si fort que la voiture a été sérieusement secouée", a déclaré un internaute sur Twitter. Le "bang" a aussi été entendu dans le Brabant flamand et jusqu'à Alost et Denderleeuw.
Détonation supersonique
Très vite, les pompiers n'ont signalé aucune intervention d'envergure dans la zone concernée. Il n'y a donc pas eu d'explosion. En réalité, la détonation a été causée par un F-16 qui a traversé le mur du son. "Plusieurs F-16 ont décollé après que la communication avec un avion civil a été interrompue", a déclaré Dominique Dehaene, le porte-parole de Skyes au quotidien flamand Het Laaste Nieuws.
"Il y avait un avion civil avec lequel la communication a été perdue", poursuit le porte-parole de Skyes.
« Nous avons alors informé l'armée et des F-16 ont été directement envoyés. Dans l'intervalle, la communication perdue avec l'appareil civil avait été rétablie."
Les excuses de l'armée
La Défense a également confirmé ces informations. « C'était en effet un bang supersonique », confirme le porte-parole du service de presse de l'armée. « Il y a eu un problème avec un avion civil avec lequel on avait perdu toute communication. Nous avons alors déployé deux F16 pour y arriver rapidement. Ils sont montés à 12 kilomètres d'altitude. Pour dépasser l'avion, ils ont dû voler si vite qu'ils ont traversé le mur du son."
Les deux F-16 proviennent de la base aérienne militaire de Florennes. Ils étaient déjà en l'air pour un vol d'essai lorsqu'ils ont changé de cap pour foncer vers l'avion problématique. Et le porte-parole militaire de conclure à l'adresse des habitants qui ont eu la frayeur de leur vie : ""Nous vous prions de nous excuser pour tout inconvénient que cela aurait pu causer au public."
