À partir du 1er octobre, la Région bruxelloise marquera un tournant significatif dans le paysage des permis de travail et des autorisations de travail, pour les ressortissants non-européens, avec un rôle accru des huissiers dans l’application des nouvelles règles.

Le permis de travail B, autrefois un document incontournable, sera remplacé par des autorisations de travail de courte et de longue durée. Cette réforme, mise en place par l’agence régionale Bruxelles Économie et Emploi, vise à simplifier et à moderniser le processus d’embauche pour les non-Européens.

Les nouvelles autorisations de courte durée, permettront aux travailleurs de rester sur le territoire belge pour une période maximale de 90 jours. Au-delà, il faudra solliciter une autorisation de longue durée, valable jusqu'à trois ans pour certaines catégories d'emplois. Ces changements ont pour objectif d’alléger la bureaucratie et de responsabiliser les employeurs, qui devront désormais gérer la transmission des documents nécessaires.

Simplification des démarches et plus de transparence

En matière d’assurance, les contrats pourront désormais être résiliés en ligne, sans l’obligation d’une lettre recommandée. De plus, les tarifs des huissiers de justice, vont être modifiés pour introduire des prix « simplifiés et transparents », répondant aux critiques concernant des pratiques tarifaires jugées abusives. À partir du 1er octobre, les huissiers appliqueront des frais fixes et transparents, visant à rendre le processus de recouvrement de créances plus accessible.

Sécurité routière et contrôles accrus

Dans le domaine de la sécurité routière, la police pourra dorénavant effectuer des tests salivaires pour la détection de drogues, avec des critères assouplis. Cette décision souligne l'engagement du gouvernement envers la sécurité routière, comme l'a affirmé le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet : « La tolérance zéro contre la conduite sous influence n’est pas un slogan. »

Quelles perspectives pour l’avenir ?

Ces réformes, qui touchent divers aspects de la vie quotidienne à Bruxelles, soulèvent des questions sur leur impact à long terme, sur l'intégration des travailleurs non-européens et sur la sécurité publique. Comment ces nouvelles régulations vont-elles évoluer, et quelles seront les répercussions sur le marché du travail bruxellois ?