Une centaine de personnes sont venus avec un message commun : "Nous ne sommes pas des travailleurs de secteurs non essentiels". Pour eux, au contraire, ils sont tout à fait essentiels. Leur manifestation a eu lieu à la place de l'Albertine à Bruxelles, juste à côté de la gare centrale et du Mont des Arts. Ils avaient sortis banderoles et pancartes, et se montraient déterminés à faire passer leur message.
Plusieurs profils professionnels étaient présents : certains travaillant dans le secteur du tourisme, d'autres dans celui de la coiffure ou de l'esthétique, d'autres encore dans le milieu de l'événementiel et/ou de l'horeca. La plupart sont des indépendants dont les revenus dépendent des clients se retrouvent dans une situation des plus précaires.
Le colère est la même. Ils ont beaucoup souffert de la crise sanitaire et des impositions de fermer leurs commerces pour éviter les contaminations du virus. C'est moins ce dernier point qu'ils dénonçaient que le manque d'aide concrète de la part des pouvoirs publics en ce qui les concerne.
"On veut travailler", avaient noté des personnes présentes sur une banderole. Un message on ne peut plus clair.
Un manifestant a parlé d'une interpellation qui devrait avoir lieu au Parlement Bruxellois, au sujet des aides covid, "pour éviter qu'une austérité future ne soit appliquée dans quelques années en contre-coup et que la situation des travailleurs ne soit encore pire qu'aujourd'hui". Il a profité de l'évènement pour récolter des signatures. Il lui en faut 1000, a-t-il expliqué, pour pouvoir interpeller également le Parlement Wallon.
La police était présente de façon assez importante tout le long de l'événement.