Il s'agit là d'une histoire qui a de quoi interpeller les citoyens de Bruxelles et d'ailleurs. En effet, Ibrahima, un jeune âgé de 23 ans a été déclaré mort après avoir filmé un contrôle de police à proximité de l'esplanade juste à côté de la gare du Nord de la capitale belge.

C'est un événement dont les contours sont encore flous quant à l'enchaînement réel des faits qui se sont produits. Selon le journal La Capitale qui a rapporté l'information, Ibrahima, un jeune homme de 23 ans, avait filmé les forces de l'ordre qui procédaient manifestement à un contrôle. C'était sur l'esplanade près de la gare du Nord à Bruxelles, Belgique.

L'argument du parquet serait qu'il n'a pas respecté le couvre-feu (qui est à 2h à Bruxelles). Or, selon le journal Métro, le décès aurait été constaté à 20h22. Soit bien avant. Il s'agit d'une contradiction - si l'on en croit le journal - que l'enquête devra lever.

Extrait de l'article du journal Métro sur le sujet (possibilité de le consulter en cliquant sur la capture d'écran - DR

Entre la vidéo qu'il était en train de capter et son décès, il y aurait donc eu une interpellation. Les motifs de celles-ci sont inconnus à ce jour. La piste d'une violence policière ayant dégénéré n'est pas à exclure, a priori, ni celle d'un éventuel malaise du jeune homme (mais dans quelles conditions, si c'est le cas ?).

Manifestation pour la justice

Les proches de la victime s’interrogent sur les circonstances de son interpellation et la cause de sa mort, réclament d'ores et déjà justice à travers un appel à manifester ce mercredi 13 janvier.

La police n'a pas répondu à nos questions préférant attendre le communiqué officiel du parquet sur cette affaire qui vient d'être dévoilée.

"Pas la première fois"

La zone de de police POLBRUNO (pour Bruxelles-Nord dont la commune de Schaerbeek où se trouve la gare du Nord) avait déjà été au centre d'un scandale quand elle avait commis une violence policière et un acte de racisme à l'encontre de la députée européenne écologiste Pierrette Herzberger-Fofana. Le président du Parlement européen avait même envoyé un courrier à la Première ministre de l'époque, Sophie Wilmès, pour demander des explications.