Le pass sanitaire est instauré dans la ville de Bruxelles depuis le 15 octobre dernier. Pour une partie de la population de la capitale belge, il s'agit d'une entrave aux libertés. Ils ont manifesté ce samedi pour le faire savoir, au départ de la gare Centrale.

Le Covid Safe Ticket (ou pass sanitaire) est d'application depuis une bonne semaine à Bruxelles. En effet, le 15 octobre dernier, les autorités de la Région bruxelloise ont décidé de l'imposer dans différents, comme les cinémas, les clubs sportifs, notamment.

Cela a très rapidement suscité des réactions, des mécontentements dans la population bruxelloise. Ainsi, des manifestants se sont rassemblés aux abords de la gare Centrale et ont défilé. Liberté était le maître mot de revendication des protestataires.

"Le Covid Safe Ticket n'a aucun sens"

"C'est un document qui n'a aucun sens", a estimé une manifestante au micro de Cité24 présent sur place, en parlant du Covid Safe Ticket.

"Nos autorités font un management par la peur et maintenant par la contrainte", a déclaré une autre participante à l'événement de protestation. "C'est inadmissible", a-t-elle ajouté. "En ce moment, la démocratie reçoit des claques, (...) dans une démocratie, il y a égalité pour tous les citoyens." Cette même dame a développé un argumentaire selon lequel "on a demandé aux médecins de ne pas déclarer à la pharmacovigilance les effets secondaires du vaccin". De nombreuses personnes présentes étaient relativement critiques par rapport au vaccin également, bien que pas que systématiquement.

Plus loin, un troisième manifestant a lieu dénoncé l'imprévision des ministres de l'époque face à l'épidémie. Il a cité Maggie De Block, ministre de la Santé au début de l'épidémie, et Sophie Wilmès, ex-première ministre.

Au même moment avait lieu le Festival des Libertés au Théâtre national.

Des policiers en nombre

Pour encadrer la manifestation contre le pass sanitaire, des policiers étaient venus assez nombreux. Près de la place d'Espagne, des policiers avaient rassemblé toutes les personnes interpellées ou arrêtées. Dans un coin mort, qu'il était impossible de voir, des policiers procédaient à des contrôles. On ne pouvait pas voir dans quelles conditions ceux-ci avaient lieu. La place était totalement bouclée par les forces de l'ordre.