Durant une manifestation contre le pass sanitaire le samedi 21 août devant l’hôpital de Tarbes, au sud-ouest de la France, le chef du service chirurgie orthopédique qualifie la vaccination de "génocide" et appelle à boycotter la campagne.

Le chef de service chirurgie orthopédique de l’hôpital de Tarbes, Arnaud Huboud-Peron, a réagi publiquement lors d'un rassemblement contre le pass sanitaire le samedi 21 août, devant une foule de plus de 800 manifestants. Il qualifiait la campagne de vaccination à un « génocide » et a appelé à refuser les injections.

"L'épidémie qui n'est pas aussi grave que ce qu'on veut dire. Et par contre la vaccination, qui n'est pas une vaccination, qui est une injection d'un produit génique, c'est une thérapie génique, qui est expérimentale, qui ne peut absolument pas être rendue obligatoire. Selon le Code de Nuremberg, on ne peut pas faire d'expérimentation sur des gens sans leur consentement libre et éclairé. Ca il va falloir que la direction le comprenne rapidement', a déclaré le docteur Huboud-Peron.

Cette vidéo fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Elle a été tournée samedi 21 août devant les locaux de l'hôpital de Tarbes.

Traitement à l’hydroxychloroquine

En outre, le chirurgien a par ailleurs appelé à ne pas se faire vacciner, prônant des solutions alternatives comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, les vitamines C et D ou encore le Zinc, indiquant que ceux qui y avaient recours n’étaient pas hospitalisés.

L'Agence Régionale de Santé parle de sanctions

Le directeur de l’ARS, Pierre Ricordeau, s’est exprimé lors d'une conférence de presse, ce mercredi 25 août, suite aux propos tenus par le chef du service chirurgie orthopédique de l’hôpital de Tarbes.

"Les propos tenus sont totalement inacceptables, d’autant plus venant d’un médecin qui a une responsabilité en matière de santé", déclare Pierre Ricordeau, directeur de l’ARS Occitanie.

L'Ordre des médecins saisi

L'ARS a saisi le Conseil National de l'Ordre des médecins, compétent en matière de sanctions des personnels soignants. L’agence compterait faire un signalement au procureur de la République.

A l'heure actuelle, nous ne savons pas quelles suites sera données à cette affaire. Cependant d'après une information de France3 Régions, le chirurgien et la direction de l’hôpital de Tarbes pourraient se rencontrer d'ici quelques jours.