Le président Macron a reçu une belle gifle donnée par un individu encore non identifié. Les forces de l'ordre ont interpellé le gifleur et un autre suspect. Le chef de l'Etat français a repris sa visite comme si de rien n'était.

En déplacement, ce mardi, dans la Drôme dans le cadre de son tour de France des territoires, le président français a été giflé par un inconnu. Les faits se sont déroulés à Tain-l’Hermitage où Emmanuel Macron était en visite dans un lycée hôtelier.

" A bas la Macronie ! "

En sortant de la réunion, Emmanuel Macron se voit appelé par un petit groupe de personnes placées derrière des barrières de sécurité. N'écoutant que son envie de prendre un bain de foule, le président s'est rapidement dirigé vers un homme qui l'appelait avec un fort enthousiasme.

Pas de chance : c'était un piège. Après lui avoir saisi le bras droit de sa main gauche, l'homme envoie sa main droite en plein visage présidentiel au cri de "Montjoie, Saint-Denis ! A bas la Macronie !"

Le gifleur a rapidement été maîtrisé par les forces de l'ordre pendant que d'autres policiers formaient un cordon de sécurité autour du président vacillant.

Peu respectueux des règles de sécurité

En ce premier jour de campagne électorale présidentielle... pardon : "de tour de France des territoires", Emmanuelle Macron a désormais une idée plus "nette" de ce qu'inspire son bilan politique à certains. Même son de cloche, politiquement défavorable, sur les réseaux sociaux francophones où, de la France à la Suisse en passant par la Belgique, "la gifle présidentielle" suscite... jubilations, éclats de rire et satisfactions (très) ouvertement exprimées.

Au contraire de sa première adversaire aux prochaines présidentielles 2022 : "Je vous le dis avec une fermeté totale : il est inadmissible de s'attaquer physiquement au président de la République !", a déclaré Marine Le Pen sur LCI.

Habitué à couvrir les déplacements présidentiels, le journaliste français Olivier Beaumont estime que : "Emmanuel Macron n'est pas facile à gérer pour ses agents de sécurité".

Avant d'ajouter : "Il est très tactile et, très régulièrement, ne respecte pas les gestes barrières ni le protocole. Je me souviens d'un déplacement à Amiens, dans les quartiers Nord, où il devait se rendre un institut de service public. A 50 mètres de l'endroit prévu, il a fait arrêter son chauffeur parce qu'il avait vu un groupe de jeunes qui l'attendait. Dès qu'il est sorti de la voiture, il a foncé vers les jeunes. Par cette décision soudaine, il a totalement pris de court son service de sécurité. Bon, cette fois-là, tout s'est bien passé : le président a multiplie les selfies et poignées de main avec ces jeunes, mais voilà...."

En effet : voilà !