En Espagne, principalement dans les grandes villes telles que Madrid et Barcelone, des manifestations ont eu lieu ces 16, 17 et 18 février en soirée. Des milliers de personnes ont demandé la libération du rappeur Pablo Hasél. Ce dernier a été écopé de 9 mois de prison et est déjà incarcéré. Son délit ? Avoir critiqué le régime monarchiques dans ses chansons et ses tweets. Amnesty a dénoncé cette condamnation

Pour Amnesty, cette peine est "injuste et disproportionnée". En effet, le rappeur engagé politiquement Pablo Hasél a été incarcéré pour ses tweets et ses chansons. Ce dernier critiquait ouvertement le régime monarchique et le pouvoir espagnol en général.

Pour cela la justice espagnole l'a condamné à 9 mois de prison ferme. Un sentence qui n'est acceptée ni par la population du pays ni par les organisations internationales des droits humains, comme Amnesty International.

Manifestations et incendies en retour

Les événements font penser à ce qui s'est passé il y a peu à Rotterdam, contre l'imposition du couvre-feu. Cette imposition avait suscité des émeutes et des incendies. En Espagne, bien que la cause soit tout autre, la colère s'est manifestée de la même façon.

En effet, en réaction à l'arrestation de Pablo Hasél, le peuple s'est soulevé, ce 16 février. Et cela s'est répété trois fois puisque des soulèvements ont eu lieu ces 17 et 18 février également.

Le rappeur Pablo Hasél est devenu un symbole de la liberté d’expression en Espagne après sa condamnation.

Ce lundi 15 février, Pablo Hasél s’était barricadé dans l’université de Léridaavec un groupe de sympathisants. Toutefois, la police catalane était intervenue mardi matin 16 février et l’avait conduit en prison directement.

Dans la capitale, Madrid, des manifestants ont lancé des bouteilles sur les policiers antiémeutes, qui ont chargé.

Pour ce qui est de Barcelone, ce même mardi soir, des affrontements avaient déjà eu lieu, des altercations ont été enregistrées à nouveau, avec des projectiles jetés sur les policiers et des barricades érigées avec des bennes à ordures incendiées.

Les manifestations de mardi soir, à Barcelone et dans d’autres villes de Catalogne, ont fait une trentaine de blessés et conduit à l’arrestation de quinze personnes.

Et cela a continué mercredi et jeudi soir avec une même vigueur.