Cela s'est produit sur le territoire d'outre-mer de France qu'est la Nouvelle-Calédonie. Sur cette île du Pacifique, le ministre des outre-mer du gouvernement Macron, Sébastien Lecornu, n'aurait pas respecté les mesures sanitaires. Selon Mediapart, des témoins disent l'avoir aperçu à un apéro clandestin, le 16 octobre dernier. Pourtant, c'est ce dernier qui avait demandé le confinement en Nouvelle-Calédonie.
Le ministre des outre-mer du gouvernement français d'Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, fait l'objet d'une nouvelle polémique.
D'après une révélation du journal indépendant français Mediapart, qui a révélé l'information, le ministre a été vu dans un apéro. Problème : il s'agissait d'un apéro clandestin. En effet, suite au rebond de l'épidémie de cas de covid en Nouvelle-Calédonie, un confinement avait été imposé, en octobre dernier.
Le ministre avait lui-même demandé le confinement sur l'île
Le 16 octobre, des témoins affirment pourtant qu'il n'a lui-même pas respecté la mesure sanitaire de confinement imposé. En effet, il a été aperçu dans un apéro clandestin en date du 16 octobre dernier, au Caillou. Or, la décision d'ordonner un confinement avait été prise... justement par le ministre.
Cela le met donc dans une mauvaise posture, au moment où l'épidémie repart de plus belle, en cette fin d'année et à l'approche des fêtes.
Le confinement n'était imposé que depuis quelques heures seulement
Un autre fait est à souligner. C'est que le confinement n'avait été imposé que quelques heures plus tôt par le ministre. C'était à 14 heures, ce même 16 octobre. Il semblerait qu'il n'ait pas eu l'intention de le respecter jamais, puisque le soir même il aurait été aperçu dans un apéro clandestin.
Le ministre s'était dit attaché au protocole sanitaire, pourtant. Il semblerait que cette affaire entachera sa réputation désormais.
Lors de cet apéro clandestin, d'autres élus de Nouvelle-Calédonie étaient également présents.
La présidente de la province Sud confirme : "Le ministre était présent"
La présidente de la province Sud, Sonia Backès, invitée sur place, a confirmé l’information. “Le ministre a passé quelques minutes à nous rejoindre mais il n’était pas prévu dans la soirée. On était 6, c’était un apéro avec des gens des différents mouvements quels qu’ils soient.”
Un scandale de ce type avait eu lieu, déjà, en avril de cette année. “L’entourage du premier ministre Jean Castex avait prévenu : les ministres ont un devoir d’exemplarité absolu. S’il s’avérait qu’un ministre se serait rendu dans ce type de soirée, ce serait la démission directe.” C'est ce que Mediapart a ajouté dans son article.
De plus, il a été précisé qu'il n'était "resté qu'une heure trente sur place". Il n'est pas certain que cette justification soit acceptée par la population qui, elle, n'avait pu sortir de chez elle.