Le GHB est une drogue qui provoque des trous de mémoires de ceux qui en prennent. Ainsi, elle est utilisée notamment par des violeurs et agresseurs sexuels. Dans plusieurs pays d'Europe, des témoignages se sont fait entendre.

Le GHB est le nom donné à l'acide gamma-hydroxybutyrique. C'est une célèbre drogue. Elle conduit à l'oubli, à la perte de mémoire de celui ou celle qui en consomme. On l'appelle parfois la "drogue du violeur". En effet, elle permet aux violeurs ou aux agresseurs de commettre leurs crimes ou délits. Les victimes sont la plupart du temps des femmes.

Des témoignages ont été donnés, notamment sur les réseaux sociaux, de victimes ou proches de victimes. Des plaintes en justice et des manifestations ont également été vues, en ce mois de septembre et ce mois d'octobre.

Manifestations à Bruxelles

C'est notamment le cas à Bruxelles, en Belgique. Des dizaines de témoignages ont été donnés pour dénoncer des viols et agressions sexuelles par un employé de bar au Belga (place Flagey à Bruxelles). Une manifestation a d'ailleurs eu lieu, ces 20 et 21 octobre.

Environ vingt discothèques de la capitale belge ont été citées publiquement pour avoir été le lieu d'actes semblables.

Aussi en France...

Bruxelles n'est pas la seule ville où ont été dénoncés de pareils actes. En effet, en France, à Strasbourg, des témoins ont aussi dénoncé l'usage du GHB pour commettre viols et/ou agressions sexuelles.

Alice, étudiante-salariée âgée de 23 ans, est certaine d'avoir été droguée. C'était il y a trois semaines, en discothèque à Strasbourg. "Avant de prendre notre deuxième verre, on est allés fumer. Quand on revient à la table, je n'ai même pas le temps de boire la moitié du verre, que je me sens extrêmement mal. Je perds conscience de ce qui se passe, je me cogne dans les gens, dans les murs. J'ai les yeux qui se perdent complètement dans les orbites, je ne comprends plus ce qui se passe". C'est ce qu'elle a déclaré.

Puis, il y a Camille, 27 ans. Elle travaille à la faculté des Arts de Strasbourg. Elle pense avoir été droguée dans un bar de la ville d'Alsace le 18 septembre 2021. Elle pense que c'était du GHB, car elle dit avoir déjà été victime d'une telle pratique à Montpellier il y a dix ans de ça. déjà subi pareille mésaventure il y a 10 ans à Montpellier. Un test médical l'avait révélé.

Plus de 100 cas par piqûre au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, pas moins d'une centaine de cas, et même davantage, ont été relevés. Toutefois, ce n'était pas avec du GHB... mais par des piqûres !

Nombre de jeunes femmes, étudiantes disent avoir été droguées à leur insu dans des bars ou des boîtes de nuit du pays. De jeunes hommes, moins nombreux, en ont aussi été victimes.

Voulant montrer ce qu'on leur avait fait, les victimes présumées n'ont pas hésité à montrer leurs marques d'aiguilles et leurs ecchymoses sur la peau, dans la presse britannique.

Zara Owen, une étudiante, a expliqué s'être réveillée après une soirée avec des souvenirs flous. Elle avait "une douleur aiguë dans la jambe, où elle avait repéré une piqûre", selon la presse britannique.

Un autre cas est celui de Sarah Buckle. Elle a été amenée à l'hôpital par ses amis après s'être soudainement effondrée lors d'une sortie de nuit. Sur sa main, il y avait une ecchymose avec une marque sombre au centre. Elle l'a montrée à Channel 4 News.

Des arrestations ont déjà été faites par la police anglaise.

D'autres témoignages...