L'ancien policier fédéral, Éric Claessens, en a remis une nouvelle couche sur le réseau social Facebook. Après avoir dit qu'il "donnerait des noms" et "raconterait des actes" de ses ex-collègues, il a décidé d'alerter les responsables politiques, dont des ministres. "J'ai demandé officiellement à la ministre de l'Intérieur, au ministre de la Justice et à la Chambre que des policiers soient entendus."
L'ancien policier Éric Claessens a été démis d'office de ses fonctions ce lundi 22 novembre dernier. Il l'a fait savoir sur Facebook trois jours plus tard, à savoir le jeudi 25 novembre. Ce dernier a fait état, sur le réseau social Facebook, d'affaires internes à la police qu'il estime comme devant être dénoncées publiquement. Toutefois, il a décidé d'aller plus loin et de s'adresser aux responsables politiques, notamment des ministres en poste. C'est donc ce qu'il a fait, explique-t-il.
"J'ai alerté les ministres de l'Intérieur et de la Justice sur le comportement de certains policiers"
L'ancien policier fédéral n'est pas passé par quatre chemins pour continuer son combat, qu'il mène à présent.
Il a fait une demande officiellement aux ministres fédéraux belges de l'Intérieur, Annelies Verlinden, et de la Justice, Vincent Van Quickenborne.
Il souhaite voir entendus pour s'expliquer des responsables de police pour des actes commis par leurs subordonnés ou zones de police qu'ils administrent.
Éric Claessens a cité le Commissaire général de la police fédérale, les "deux responsables de la police fédérale DGR". Au passage, l'ex-policier explique que depuis "l'affaire Chovanec" (tué par des policiers en 2018 et où l'on avait vu une policière faire un salut nazi), aucun directeur n'est "légalement nommé".
En outre, il aimerait que soient entendus par les ministres le Directeur du personnel de Police fédérale DGR/DRP/ATA et la Directrice Commissaire de son état du personnel de police fédérale DRP/ATA.
Il cite également le Chef de Corps de la zone de police incriminée [d'une ville de Flandre non nommée volontairement - ndlr] et la Bourgmestre de la ville de cette zone de police. Enfin, il nomme Paul Putteman, "ancien directeur de la police fédérale".
"Ils devraient s'expliquer sur leurs actes posés (...)", déclare Eric Claessens. "Ce n'est qu'une première liste", précise-t-il, par ailleurs.
Il appelle à faire de même "dans le respect"
Il a appelé les citoyens belges à contacter également la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, pour donner plus de poids à son initiative. "Faites-le avec respect", a-t-il précisé.
Éric Claessens lance également une note d'espoir sur le fait que cela pourrait fonctionner. "La zone de Bruxelles-Ixelles vient d'être condamnée pour harcèlement moral sur une collègue."