Depuis la crise du covid, de nombreux secteurs ont été mis de force en chômage temporaire, au motif de combattre la propagation du virus. C'était il y a un an, tout juste aujourd'hui. Toutefois, bien qu'ils n'aient pas pu exercer leurs activités professionnelles, leurs impôts ont, quant à eux, augmenté. Les aides qu'ils ont pourtant reçu, ne suffisent pas selon ces travailleurs.
La crise du coronavirus a mis à mal de nombreux commerçants. Qu'ils appartiennent au secteur de l'horeca, à celui de la culture ou à celui de l'esthétique (coiffeurs, esthéticiens et autres), ils n'ont pu continuer leurs activités. Pourtant, en tant qu'indépendants, ils n'ont pas d'autres sources de revenus. Les aides octroyées par l'Etat belge ne suffisent pas. C'est ce que disait encore il y a peu une commerçante de Bruxelles au micro de Cité24. Elle a du mettre la clé sous la porte de son café, récemment.
1000 à 1500 euros d'impôt supplémentaires
Les salariés qui ont été contraints au chômage temporaire pour cause de force majeure, du fait de la crise sanitaire sont une nouvelle fois lésés. Ils auront en effet à charge de payer entre 1000 et 1500 euros d'impôts supplémentaires, selon le président du syndicat socialiste belge de la FGTB, Thierry Bodson.
Toujours selon Thierry Bodson, “Quand le chômage corona est mis en place, nous obtenons qu’il corresponde à 70% du salaire brut plafonné et non 65%” avant de rajouter “Mais contre notre avis, le gouvernement de Sophie Wilmès décide de ramener le précompte professionnel de 26% environ à 15%.”
Le but premier est de d'augmenter ce que le le chômeur temporaire percevrait. Ensuite, ce sera un versement anticipé d'impôts moins important. Cependant, aux allocations de chômage temporaire s'ajoute le salaire perçu par son employeur et ceci entraîne un taux d'imposition oscillant entre 30% et 35%.
Toujours selon le président de la FGTB, qui a fait écho de ce supplément d'impôts, "Il n’est désormais plus possible de faire machine arrière".