La recherche médicale aboutissant, après essai en double aveugle et autres tests d’effectivité, à une amélioration de la qualité de vie de chacun d’entre nous, est toujours plus aboutie. Parmi, ces trouvailles médicales techniques, il y a l’« alfapump » de la congrégation Gantoise Sequana.
Ce dispositif permet d’améliorer la qualité de vie des patients cirrhotiques avec ascite réfractaire. L'ascite est définie comme la présence d'un liquide non sanglant dans la cavité abdominale. Une étude scientifique a montré que les résultats des patients usant de l’alfapump et ceux ne l’utilisant pas. Il s’est avéré que les patients de ce premier groupe restent moins longtemps à l’hôpital et n’ont pas à subir de drainage post-opératoire, par exemple.
Serait-ce ici une trouvaille qui va révolutionner les soins en matière de cirrhose et autres problèmes liés à la vessie ? C’est possible. En tous les cas, les recherches actuelles semblent montrer que l’on y prend le chemin, pour le bonheur des patients et futurs. De quoi s’agit-il ? De l’ « alfapump » de Sequana.
Quel est le rôle de cette nouvelle technologie ?
Le mécanisme technologique de l’alfapump fait de plus en plus parler de lui, dans la sphère médicale consacrée aux maladies. Il s’agit d’un outil permettant d’évacuer en continu la surcharge volumique (c’est-à-dire l’accumulation de liquide).
En effet, il est utilisé lorsqu’il y a une « surcharge volumique dans les maladies du foie, l’ascite maligne et l’insuffisance cardiaque lorsque les diurétiques ne sont plus efficaces », explique Sequana, laboratoire qui fabrique l’alfapump. L’alfapump renvoie alors ces liquides « vers la sortie », c’est-à-dire concrètement vers la vessie afin qu’ils soient évacués. En cela c’est un pas de plus pour les soins des patients concernés, afin d’améliorer leur qualité de vie. L’alfapump peut être considéré comme une alternative ou un complément, au moins, au drainage péritonéal.
Il est à noter que l’ascite peut amener à des problèmes cardiaques à terme.
En Europe, cette nouvelle technologie a reçu le marquage « CE ». Plus de 900 dispositifs ont été implantés à ce jour.
Une survie de 20% de plus avec l’alfapump
Selon une étude américaine qui s’est terminée en 2022, les résultats ont été probants en termes de survie, avec pas moins de 70% des patients les 12 mois suivant le placement de l’alfapump. Cela fait tout de même 20% de plus que pour les patients atteints d’ascite réfractaire, dont seulement 50% survivent dans les 12 mois suivant le début de la détection de la maladie et des premiers soins. Cet écart est manifestement un bon signe.
En outre, selon des chercheurs et médecins de France et de Suisse, « Aucun des patients du groupe TC [suivis avec ce traitement – ndlr] n'a nécessité de drain péritonéal post opératoire pour évacuer l'ascite versus 21 patients (80 %) dans le groupe ST [groupe standard, sans ce dispositif] ». Ceux-ci ont confirmé le plus grand taux de survie des patients traités avec alfapump et des séjours moins longs pour eux à l’hôpital également.