Les gardiens de la paix ont manifesté ce vendredi 23 avril 2021 devant le bâtiment de la Bourse, des discours ont été prononcés le tout dans la bienveillance.

Environ une cinquantaine de travailleurs de l'ASBL de prévention Bravvo et de syndicalistes de Setca et de la CNE ont manifestés vendredi en début d'après-midi devant le bâtiment de la bourse pour dénoncer la gestion du personnel ainsi qu'un mal-être grandissant.

Démission de la direction

Annoncée il y a deux semaines, la démission de la direction a été appréciée des syndicats, mais ne sera effective qu'à la fin du mois d'avril. Par ailleurs, ils ont pu faire savoir que cela ne résoudra en rien l'ensemble de leurs problématiques. À déplorer, trois nouveaux licenciements sur ces dernières semaines.

« On n’a pas toujours pas de concertation avec les travailleurs sur l’organisation du travail dans le système en place», déclare le délégué syndical Setca. En outre, il ajoute : « Aujourd’hui, les agents travaillent malgré eux de 14h30 jusqu’à 22h00 et leurs demandes de congés sont refusées. On est toujours en discussion sur le règlement de travail de 2006, qui traite justement des questions d’horaires, des gradations des sanctions...», remarque Christophe Vancsek, délégué Setca. Par ailleurs, les syndicats pointent encore des restructurations des équipes et des changements de sites imposés sans concertation aux travailleurs.

Selon la CNE et Secta, ces problèmes constituent des menaces sur la santé des travailleurs et la qualité du service. « On détruit l’outil. Les anciens partent. On fait normalement de la prévention et on vire de plus en plus vers le sécuritaire, la répression. Cela change complètement notre rôle et nous met plus en danger. La forme d’ASBL de Bravvo nous place dans le privé et donc on ne bénéficie pas de la protection des travailleurs du public en cas d’agressions», avance Christophe Vancsek. Selon lui, un débat en concertation avec les travailleurs est nécessaire pour l'évolution du travail, conclut-il.

Le bourgmestre de la ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), a été qualifié de « shérif qui envoie ses policiers » contre les jeunes des quartier populaire de Bruxelles. Dans un souci de transparence, rappelons qu'il est le président de cette même association.