La police de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles va munir ses effectifs de 231 bodycam pour la rentrée. Retardée, la phase-test a été approuvée, ce lundi, par le conseil communal de la Ville de Bruxelles.

L'utilisation des caméras corporelles (bodycam), dans le cadre d'un test limité dans le temps, avait été approuvé dès janvier 2020 par le conseil communal. Le projet test aurait dû démarrer fin avril mais, en raison de retards, il a été reporté à la rentrée 2021. Entretemps, toujours sensible, le sujet des caméras policières portatives est devenu un des piliers de la politique de la police bruxelloise.

Phase de test d'un an

"La phase de test opérationnelle peut désormais commencer. Dans la phase précédente, nous avons procédé à une évaluation technique des diverses caméras. Sur base de celle-ci, il a été décidé quels types de caméras corporelles seraient achetés", a expliqué, hier, la porte-parole du bourgmestre Philippe Close.

Les 231 appareils achetés seront testés à la fin de l'été, après une période de formation des agents. Au bout d'une phase-pilote d'un an, l'utilisation de ces caméras sera évaluée. Notamment pour estimer si le nombre acquis convient ou s'il faut que la police s'en procure davantage. 

Port volontaire

Le financement et l'acquisition de ces appareils visent à améliorer le travail des policiers lors de leurs interventions dans un contexte difficile. Tout comme chaque citoyen peut utiliser un smartphone pour filmer une situation, les bodycams doivent offrir aux agents un moyen supplémentaire de preuve et de sécurité pour améliorer la relation de confiance avec les forces de l'ordre.

Néanmoins, le port d'une caméra corporelle reste une option volontaire pour les agents. Autrement dit, dans une situation donnée, les policiers pourront décider ou non de filmer et enregistrer leur intervention.

Depuis la fin mai, à Liège, les policiers travaillent déjà avec 56 bodycam qui complètent leur équipement de terrain. Ces caméras portatives ont filmé plusieurs interventions susceptibles d'entraîner un usage de la contrainte.