L’Union européenne, l’Angleterre, le Canada, la Suisse, le Japon et la Corée du Sud ont publié une déclaration conjointe. Elle fait suite aux coups de force des autorités du Sénégal. Ces autorités ont arrêté le leader du parti d’opposition PASTEF, Ousmane Sonko. En outre le khalife général Mbacké a déclaré "la ville était sainte" et interdit les manifestations antigouvernementales.
Une partie de la communauté internationale s'est saisie d'une affaire. L'UE et plusieurs autres pays (l’Angleterre, le Canada, la Suisse, le Japon et la Corée du Sud) ont signé une déclaration.
Dans cette déclaration, l’Union Européenne et ces 6 pays énoncent que "le Sénégal possède un long passé en termes d’Etat de droit, de démocratie participative et de respect aux droits de l’Homme".
« En tant qu’amis de longue date du Sénégal, nous suivons avec inquiétude les violences survenues ces derniers jours dans le pays et présentons nos condoléances aux familles et aux proches des personnes ayant perdu leur vie. Nous appelons à éviter les violences, protéger les individus et les biens, au calme et à la réassurance du dialogue. » C'est ce qu'on peut lire dans cette même déclaration.
Interdiction des manifestations
Entre-temps, le dignitaire religieux des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké a communiqué. Il a annoncé interdire l’organisation de manifestations dans la ville de Touba, connue comme la ville-Etat de cette confrérie.
Par ailleurs, dans un communiqué, le khalife général Mbacké souligne que la ville est « sainte ». Il appelle les manifestants « à quitter la ville », précisant qu’aucune manifestation n’y serait autorisée.
En contrepartie, les autorités ont levé leur décision de placement en détention d'Ousmane Sonko.
En outre, la libération du leader du parti d’opposition et les inquiétudes de l'Union Européenne suffiront-elles à faire calmer la colère du peuple ? Rien n'est moins sûr.