Cité24 faisait état d'un drame qui s'était produit dans la nuit de ce 26 au 27 janvier. Un homme avait sauté avec sa fille de 6 ans dans les bras. Aucun d'eux n'a survécu. Nous en savons un peu plus à présent sur les motivations de l'homme. Il a commis son geste "car il n'a pas supporté sa rupture amoureuse" (sic). Certain-e-s ont dénoncé un raisonnement sexiste de certains médias (comme 7sur7) "qui laissent entendre que la femme serait un peu responsable de ce qui est arrivé".
Ainsi donc, Kevin V., une homme âgé de 35 ans originaire de Willebroek, s'est jeté du viaduc de Vilvoorde au nord de Bruxelles. C'était le 27 janvier, avant que le soleil ne se lève. Il avait décidé d'emmener sa fille de 6 ans dans la mort avec lui.
Le motif de son geste fatal est à présent connu : la fin de sa relation avec sa désormais ex-compagne. Une lettre d'adieu a été trouvée chez lui.
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Ce n'est pas tout. Kevin V. avait donné des "signes" de ce qu'il pouvait faire potentiellement. Il avait écrit : "Si tu repousses les gens assez longtemps, ils finissent par s’éloigner tellement qu’ils sont partis pour de bon. Il viendra un matin dans la vie où tu te réveilleras et réaliseras que ce qui est arrivé est de ta faute. Tu le regretteras et tu sauras à tout jamais pourquoi."
Il s'en prenait donc par ces mots à son ex-compagne et mère de sa fille de 6 ans. Or, il est évident que l'homme est le seul responsable de son geste. C'est d'ailleurs l'avis du parquet de Hal-Vilvoorde qui a ouvert une enquête pour meurtre.
En outre, l'ex-compagne avait alerté la police. L'homme avait été entendu puis relâché faute d'éléments.
Raisonnement sexiste des médias pour certain-e-s
Sur internet, on a pu lire des commentaires disant que le traitement médiatique de cette affaire n'était pas dénué de reproches. Certain-e-s ont fait remarquer qu'un certain sexisme s'en dégageait.
On a pu lire, par exemple, chez C.W., militante féministe notamment : "Il tue sa fille mais c’est quand même un peu la faute de la femme hein. Aaaah, toutes ces bonnes femmes qui ruinent les vies des hommes. Un peu de rhétorique masculiniste, ça faisait si longtemps. C’est donc pas encore pour aujourd’hui un bon traitement médiatique de ces violences. C’est un meurtre visiblement lié aux violences post-séparations et à la domination masculine. On a le droit de vous quitter sans subir de représailles, sur nous-mêmes ou sur les gens qu’on aime. Les femmes et les enfants ne sont pas vos petits objets."
Pour C.W., et pour d'autres qui ont partagé son post, les rôles sont inversés. En effet, Kevin V. avait écrit : "Elle a tout fait pour ruiner ma vie". Or, elles déclarent que c'est plutôt l'inverse, en substance et qu'il y a une rhétorique masculiniste dans la presse.