Bastien Vives est visé par une plainte pour "distribution de pédopornographie". A l'origine de cette plainte, on trouve l'association Innocence en danger (IED). Elle attaque en justice l'auteur de bandes dessinées et de romans graphiques qui fait polémique depuis plus d'une semaine maintenant, rapporte RMC/BFMTV. Les maisons d'édition sont également poursuivies.

Ce lundi 19 décembre, la Société de protection de l'enfance "Innocence en danger" (dite IED) a déposé plainte auprès du parquet de Paris. Elle concerne non seulement l'auteur Bastien Vivès, mais aussi ses éditeurs, Les Requins Marteaux et Glénat. Cette dernière est une maison d'édition assez célèbre, qui publie notamment bon nombre de mangas.

Ce nouvel événement fait suite à la polémique d'il y a quelques jours. En effet, l'auteur de bandes dessinées s'était vu déprogrammé du célèbre festival d'Angoulême. C'est un événement pourtant incontournable du secteur. C'est la raison pour laquelle cette annonce avait fait les gros titres déjà. Une pétition avait été lancée justement pour cela.

De plus, la bédéiste féministe Emma avait déjà dénoncé les dessins et histoires de Bastien Vivès.

Trois objets de plainte dont la diffusion de pédopornographie

L'association vise trois délits potentiels : la distribution de pornographie juvénile, la sollicitation d'agressions sexuelles contre des mineurs et la distribution de messages violents aux mineurs.

Les livres qui font l'objet de plainte sont The Mental Discharge (2018), The Melons of Anger (2011) et Petit Paul (2018). L'association estime que ces trois caricatures minimisent les abus sexuels sur mineurs. Ces délits peuvent couter 45000 euros, mais surtout 5 ans d'emprisonnement. En particulier, l'association IED s'appuie sur plusieurs déclarations d'auteurs, notamment une déclaration du magazine Madmoizelle de 2017.

Le principal intéressé n'a pas encore communiqué sur cette nouvelle triple plainte. Les maisons d'édition Glénat et Les Requins Marteaux n'ont pas non plus pris la peine de commenter, ni sur Twitter ni par voie de presse à l'heure qu'il est.