Le média en ligne Loopsider a révélé une énième scène de violences policières en France. Cela a eu lieu le 20 novembre dernier mais ça vient d'être passé dans la presse. Sur la vidéo de la scène, on voit des policiers rouer de coups de poings un jeune au sol en disant : "Tu n'avais qu'à pas courir". Ce dernier était en train de rouler un joint. Quand il leur a dit qu'il avait mal, les policiers ont dit : "On s'en bat les couilles".

Il s'agit d'une violence policière de plus qui s'ajoute aux nombreuses qu'on peut compter en France (mais aussi ailleurs). Ces images ont été révélées par Loopsider.

Loopsider, c'est le média qui avait révélé au grand public l'affaire du tabassage du producteur de musique Michel Zecler, dans son studio. C'était en novembre de l'année dernière à Paris (17ème arrondissement). Cela avait valu des poursuites des agents concernés.

"J'ai mal" - "On s'en bat les couilles"

Ici, les faits se sont déroulés le 20 novembre. C'était donc la veille de la violence policière sur Michel Zecler. La victime s'appelle Rayan, il a 16 ans.

Sur la vidéo, on voit le jeune Rayan plaqué au sol. Ce dernier dit : "J'ai mal !". Les policiers lui répondent simplement : "On s'en bat les couilles".

Rayan explique : « J’étais sur un banc, je roulais un joint, les policiers sont arrivés, je me suis caché, ils m’ont plaqué au sol et m'ont mis des droites. »

Sur la vidéo, on entend dire aux policiers : "Arrêtez ! Vous n'avez pas le droit !" Cela ne les a guère inquiété car ces derniers ont continué leurs actes violents.

La scène a été filmée par le petit frère de Rayan, qui a seulement 12 ans.

La question du racisme, même implicite, n'est pas à exclure.

La justice n'a pas répondu à Loopsider

Les policiers ont porté plainte pour rébellion. Déposer plainte est pratique assez courante chez les policiers, lorsqu'il y a dérive de leur part. Les parents de Rayan ont déposé également contre X.

Loopsider pose la question : "Combien y-a-t-il d'interpellations, chaque jour, comme celle de Rayan, 16 ans ?"

Loopsider a tenté d'en savoir davantage sur cette nouvelle affaire qui risque de faire parler d'elle et de ternir un peu plus l'image de la police française.

Aucune de leurs sollicitations n'ont eu de suite, ni de la part du procureur en charge de l'enquête, ni de la part de la police.