Il s'appelle Patrick et vit à Liège en Belgique. Vacciné en juin dernier avec une dose de Johnson&Johnson, il a attrapé une covid forme grave du covid. "Sans le vaccin, je serais peut-être mort", m'a dit mon médecin.
Patrick est âgé de 49 ans et vit en Belgique, dans la ville de Liège. Il a attrapé deux fois le covid. La première fois, ça a été il y a environ un an. "Je l’avais attrapé début octobre de l’année dernière. À l’époque, nous étions en télétravail. Hormis le boulot, je dormais tout le temps, soit près de 14 heures par jour. La fatigue était mon seul symptôme." C'est ce qu'il a révélé au journal La Meuse qui l'a interrogé.
Il se fait vacciner
Pour en finir avec cette maladie qui l'avait mis K.O. plusieurs mois auparavant, il a décidé de se faire vacciner. C'était le 12 juin dernier. Le vaccin qui lui a été administré fut celui du laboratoire pharmaceutique Johnson&Johnson, à l'époque controversé.
Cela lui a permis de passer un été sans souci, a-t-il expliqué en substance.
Les poumons atteints gravement par le covid
C'est à la fin du mois passé que de nouvelles complications de santé sont apparues pour Patrick. En effet, selon lui, cela s'est produit le dimanche 26 septembre, alors qu'il assistait à un match de football du petit club de quartier où joue son fils.
Patrick déclare : "Je pense que c’est là que je l’ai attrapé de nouveau". Son médecin lui a fait savoir qu'il hésitait entre la grippe et le covid. Mais après un test, c'était bien le covid que Patrick avait contracté une seconde fois. Il s'est alors isolé, tout comme son fils.
Son état s'est vite empiré et il a dû rester pas moins de dix jours à l'hôpital. La maladie avait profondément attaqué ses poumons.
"Sans vaccin, je serais peut-être mort"
Il vient de sortir, ce lundi 18 octobre, après un long périple médical. Le médecin de l'hôpital lui a dit que sans le vaccin, il serait peut-être mort, a fait savoir Patrick à La Meuse.
Ce cas survient alors que le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke et le porte-parole interfédéral sur la pandémie, Yves Van Laethem, craignent une petitd 4ème vague.
*La photographie sert uniquement d'illustration et n'est pas liée au cas décrit dans cet article.