Le plan de circulation Good Move à Bruxelles a été lancé en 2018 par la Région bruxelloise dans le but de "réduire la congestion routière et de promouvoir les modes de transport durables tels que la marche, le vélo et les transports en commun". Ce plan comprend des mesures telles que la limitation de la vitesse à 30 km/h dans certaines rues, la création de nouvelles pistes cyclables et l'interdiction de certaines rues aux voitures.

Cependant, depuis son lancement, le plan a été largement contesté par des habitants des différentes communes bruxelloises. Les principales critiques portent sur le manque de consultation et de dialogue préalable avec les habitants, les commerçants et les associations de quartier et les impacts négatifs du plan sur la mobilité dans la ville et la qualité de vie des personnes à mobilité réduite et des séniors.

Les habitants et les commerçants impactés se sont regroupés et ont fondés un comité régional contre le plan. Ils mettent en avant le manque de flexibilité et de souplesse du plan, qui ne prend pas suffisamment en compte les besoins et les contraintes spécifiques des différents quartiers de Bruxelles. Ils estiment que le plan est trop centralisé et ne prend pas suffisamment en compte les différences entre les quartiers et les communes.

De plus, certains habitants et commerçants estiment que le plan "Good Move" entraîne de nombreuses perturbations de la circulation, de la congestion et des problèmes de stationnement, ce qui rend la vie quotidienne insupportable pour les résidents et les entreprises. Ils estiment également que le plan entraîne des coûts supplémentaires pour les entreprises et les particuliers en raison de la nécessité de se déplacer davantage en transports en commun ou en vélo, alors que la Capitale de l'Union Européenne peine à construire un RER.

40% de perte du chiffre d'affaire

Il y a également des préoccupations concernant les impacts économiques du plan. Certaines entreprises estiment que le plan entraîne une baisse de leur chiffre d'affaires en raison de la difficulté pour les clients de se rendre dans leurs locaux. Les associations de commerçants exprime également des craintes quant à l'impact du plan sur les activités commerciales.

Lors d'un reportage de Cité24 le 30 novembre au collège de Schaerbeek, nous avions couvert des interpellations citoyennes sur le plan "Good Move". Un commerçant estimait à 40% de perte de son chiffre d'affaire depuis l'application du plan dans la commune.

Une politique qui passe en force

En résumé, le plan de circulation Good Move à Bruxelles a été largement contesté par les habitants et les commerçants dans les communes qui appliquent ce plan. Les principales critiques portent donc sur le manque de consultation préalable avec les habitants et les organisations, le manque de concertation avec les communes et les impacts négatifs du plan sur la mobilité et la qualité de vie des habitants. Il y a également des préoccupations concernant les impacts économiques du plan.

Les autorités régionales devraient donc prendre en compte les remarques et les préoccupations des habitants, des PMR, des personnes âgés et des commerçants pour réécrire le plan et assurer qu'il réponde aux besoins des riverains.