Dans la vidéo ci-dessous, on voit trois policiers s'en prendre à un homme dans un bar. C'était en 2015 en France. L'homme en question se nomme Amadou Koumé. Il est décédé des suites de cette action policière. Les trois policiers impliqués ont été renvoyés en procès pour homicide involontaire.

Dans la nuit du 5 au 6 mars de l'année 2015, une violence policière a eu lieu en France. Elle avait fait un mort. Il s'agissait d'Amadou Koumé, un père de famille de 33 ans. L'agissement des policiers a eu lieu dans un bar, près de la gare du Nord à Paris. Très vite, les policiers ont eu affaire à des mises en examen. A présent, leur renvoi en procès a été confirmé. Ils devront répondre du chef d'accusation d'homicide volontaire.

Les policiers lui ont fait une clé d'étranglement pendant 2 minutes

Le décès d'Amadou Koumé a été déclaré officiellement au cours de la nuit du 5 au 6 mars 2015. L'expertise des médecins avait alors conclu que la victime âgée de 33 ans était morte suite à un œdème pulmonaire.

Cela avait été causé par "l'association d'une asphyxie mécanique lente et d'une intoxication à la cocaïne". Il ne faisait toutefois aucun doute que la clé d'étranglement était le facteur décisif qui avait tué Amadou Koumé.

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Quant à la juge d'instruction, cet acte policier pose problème. Elle relève "le manque de discernement" des policiers. Ils l'ont en effet maintenu au sol pendant plus de six minutes sur le ventre. Il avait les mains menottées dans le dos. Selon la juge, Amadou Koumé "ne présentait plus aucun danger pour autrui".

"Un pas vers plus de justice" ?

Pour les défenseurs des droits humains et contre les violences policières, c'est un pas de plus. Ceux-ci demandent justice depuis plus de six ans, maintenant.

La compagne de la victime, Jessica Lefèvre, se bat depuis la date de la violence policière qui a touché son mari.

Certains estiment néanmoins que le chef d'accusation d'homicide volontaire est plutôt "léger".

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