Elle était témoin d'une scène où une femme enceinte gisait dans le couloir de l'hôpital Ambroise Paré de Mons en Belgique. Elle avait fait une vidéo qui a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. Elle se dit remontée contre la version de l'hôpital parue dans la presse traditionnelle.

La vidéo des faits qui se sont déroulés a été posté sur internet le samedi 23 octobre dernier. Une femme, patiente de l'hôpital Ambroise Paré à Mons en Belgique avait tourné une vidéo dénonciatrice. Puis, elle l'avait postée sur les réseaux sociaux et cela avait eu un grand retentissement.

Dans cette vidéo, comme l'a documenté Cité24, on y voyait une dame enceinte de 8 mois, expliquait la témoin, gisant au sol. "J'ai demandé un brancard pour qu'elle puisse s'allonger (...) on m'a crié dessus. On m'a dit c'est le protocole covid." C'est ce qu'elle a expliqué en substance dans la vidéo.

L'hôpital avait été amené à répondre par un communiqué publié sur sa page Facebook. En effet, l'institution médicale montoise avait reçu des messages d'indignation voire plus.

Plus tard, la témoin avait réalisé une autre vidéo, chez elle. Elle expliquait qu'elle était malade du covid mais qu'elle avait aussi un diabète.

Elle dément la version de l'hôpital

Elle se dit avoir été traitée sans égard par l'hôpital Ambroise Paré.

De plus, elle déclare être contactée récemment par l'hôpital suite à ses vidéos mais son indignation n'a pas baissé. Outre le traitement de la dame enceinte, elle estime avoir été mal reçue et mal soignée par l'hôpital Ambroise Paré de Mons. "On m'a donné simplement du paracétamol", a-t-elle expliqué.

La témoin a expliqué qu'elle a été, plus tard, dans un autre hôpital et que, là, elle a été soignée avec un meilleur traitement et qu'elle "se sent mieux actuellement".

"Je ne suis pas là pour faire le buzz mais pour dénoncer un système de plus en plus pourri", dit-elle. "Ce n'était pas à Ambroise Paré d'essayer de se justifier". Elle ajoute : "C'est eux [l'hôpital - ndlr] qui déforment mes propos et non l'inverse."

Enfin, elle précise : "Je sais que tous les services ne sont pas à mettre dans le même panier".

En outre, elle s'est dite désolée que certains médias traditionnelles relayent une "communication de l'hôpital déformé".