Le policier avait dit qu’il rendrait public des dossiers : il commence à le faire !

En fin de matinée de ce 25 novembre, l'ancien policier Éric Claessens avait fait état de son départ de la police fédérale belge. Il avait, par la même occasion, expliqué par écrit sur Facebook, qu'il dénoncerait des faits internes. Il a aussi dit qu'il donnerait des noms de collègues "indélicats". Il semble qu'il ait déjà commencé à le faire !

Éric Claessens est désormais un ancien policier de la police fédérale. En effet, il a quitté les forces de l'ordre de la ville le lundi 22 novembre dernier. C'était donc juste au lendemain de la manifestation contre les mesures sanitaires qui ont vu des heurts.

Ainsi, alors qu'il a quitté ses fonctions d'agent de police il y a à peine trois jours, il a décidé de ne plus se taire. C'est manifestement ce qu'on peut voir lorsqu'on se rend sur son mur du réseau social Facebook.

L'ancien policier commence "à balancer"

En fin de matinée de ce jeudi 25 novembre, l'ex-policier fédéral belge Éric Claessens avait écrit un message choc. Il avait écrit, en effet : "Je quitte la police et je rendrai public tous les dossiers".

Dès 16h16, ce 25 novembre, l'ex-policier Éric Claessens a fait état d'un autre récit sur Facebook. "En 2015, une policière de la police fédérale de la route du Hainaut Service judiciaire, déclarée pourtant inapte en 2013 à l'académie de police, j'ai le document et de nombreuses copies en lieu sûr. [Elle] m'accuse dans une audition d'avoir fait disparaître [un] corps". C'est la première scène dont il parle.

L'ex-policier ajoute : "je n'ai JAMAIS été auditionné pour ces (non) faits, ni par le Comité P, ni par l'AIG, ni par un PR. Elle a pu ainsi, avec certaines complicités, occulter des éléments sur des dysfonctionnements de ses collègues concernant 4 individus transportant des stupéfiants vers Paris, individus relaxés aussitôt."

"Je sais que tu me lis, sache qu'un jour, un ou une collègue découvrira qui tu es, si ce n'est déjà fait, et tu devras répondre devant la justice de tes actes !Tes protections internes ne seront pas éternelles !" C'est ainsi qu'il termine sa publication, en s'adressant directement à cette ancienne collègue, qu'il n'a pas nommée, néanmoins.