La situation est extrêmement tendue au Liban, plus précisément dans la ville de Tripoli, depuis 5 jours. Des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre les mesures imposées par le pouvoir en place et crié leur "désespoir" face à la dégringolade de l'économie, qui plonge dans la pauvreté de nombreux libanais et libanaises. La police a sévi de son côté, usant d'une certaine violence contre les manifestants. Il y a, à ce jour, eu 250 blessés et un mort.

Les tensions entre les forces de police et les manifestants en colère durent depuis 5 jours, en ce 30 janvier. La raison pour laquelle les gens sont sortis en masse dans la rue pour faire entendre leur colère est la "dégringolade économique".

Plus concrètement, ils ont manifesté car la crise économique a plongé de nombreuses familles libanaises dans la pauvreté, depuis le début de la crise sanitaire du covid.

Une autre raison de la colère des manifestants est le lockdown imposé. Ces événements rappellent ce qui a eu lieu à Rotterdam récemment.

250 blessés et un mort

La police a durci le ton et a fait usage de la force.

Une personne a déjà perdu la vie. Le nombre de blessés s'élève aujourd'hui à 250.

Par ailleurs, plusieurs incendies ont été constatés à divers endroits. Le bâtiment de la maire de Tripoli a été la proie des flammes, entre autres.

Parmi les citoyens libanais, c'est la détresse. L'un d'eux, comme l'a rapporté France24 a déclaré qu'il "demandait à la police de le tuer car cette vie est horrible."

Un autre a dit : "Assez de cette pauvreté et de cette faim. Les libanais vivent dans la douleur".