C'est le journal Libération qui a rélévé l'info ce mercredi 10 mars. On y apprend qu'Emmanuel Macron "ne sera pas le candidat LREM à l'élection présidentielle". C'est le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lui-même qui l'a affirmé, selon le quotidien français. Et il n'est pas le seul à envisager de se détourner de l'actuel chef de l'Etat pour représenter son parti à la prochaine échéance présidentielle. Stanislas Guerini, délégué général de LREM, va dans le même sens. Tout comme Roland Lescure, responsable des porte-parole LREM.

L'élection présidentielle est dans un peu plus d'un an, à l'heure qu'il est. Dans divers partis politiques, les candidats ont déjà été identifiés. Il y a Mélenchon pour la France Insoumise et Marine Le Pen pour le Rassemblement National, par exemple.

Pour ce qui est de La République en Marche (LREM), le parti d'Emmanuel Macron, la question n'est pas encore tranchée. Pas du tout. Beaucoup se diraient que le chef de l'Etat actuel serait le candidat privilégié pour revenir dans la course à la présidence.

Il faut rappeler, par ailleurs, que de nombreux électeurs de gauche, ont dit qu'ils ne voteraient plus pour lui. Même face à Marine Le Pen. Emmanuel Macron a vu son quinquénat teinté de violences policières, de répression et de gestion maladroite de la crise du covid.

Macron, candidat 2022 pour LREM ? Pas pour son camp !

Toutefois, des membres de son parti ne sont pas si affirmatifs que cela sur ce point.

Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, se montre réservé à ce sujet. Il a déclaré : "Emmanuel Macron ne sera pas le candidat LREM à la présidentielle". Une affirmation nette et précise, qui ne laisse que trop peu de place au doute.

Stanislas Guerini, bien que moins frappant dans ses propos, n'a pas dit autre chose, sur le fond de cette question. Le délégué général de LREM a déclaré : "Je n’envisage évidemment pas Macron comme le candidat d’un parti politique, ce sera le candidat du dépassement".

"Si Macron se représente, est-ce qu’il sera le candidat LREM ? Bien sûr que non", a ajouté Roland Lescure. Ce dernier est le président de la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale et responsable des porte-parole du mouvement. Une voix importante du parti, donc.

Néanmoins, certains mettent de l'eau dans le vin pour éviter, peut-être, les tensions internes et l'image divisée du mouvement.

"LREM c’est un socle", précise donc la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin. La direction de LREM ajoute : "Le sous-sol et le rez-de-chaussée de la maison".