Cinq employées de Compass Group, sous-traitant du CHR Verviers pour la fourniture des repas, ont été renvoyées par SMS. Cela s'est passé le 30 septembre dernier. "On ne méritait pas ça", ont-elles fait savoir.

Pour les cinq employées de Compass Group, qui les missionnaient au centre hospitalier CHR Verviers, c'est un véritable coup de massue.

En effet, sur les 30 employés, elles sont cinq à avoir été licenciées. Il faut dire que la méthode est surprenante. Elles l'ont été par l'envoi d'un simple SMS. Aucun motif ne leur a été donné, racontent-elles. "On ne méritait pas cela", c'est ce qu'elles ont expliqué au journal La Meuse.

Manifestation devant l'hôpital

Ces cinq employées ne sont pas restées les bras croisés. Ce mardi 19 octobre, elles ont décidé de manifester. Ainsi, elles ont fait une action devant les portes de l'hôpital CHR Verviers, ville de l'est de la Belgique. Il était question, pour elles, de sensibiliser le personnel hospitalier et de dénoncer les pratiques de leur employeur.

"Notre licenciement est abusif et injuste", ont-elles déclaré, selon La Meuse.

"Une pression de l'employeur"

Frédérique, Saliha et Hanan, trois des cinq membres du personnel de Compas Group, licenciées ont pris la parole. "On n'a même pas eu de motif !", ont-elles dit.

En outre, elles ont ajouté qu'elles avaient subi des pressions de leur employeur, déjà avant leur licenciement par SMS. Elles ont été mises en chômage forcé jusqu’à nouvel ordre, puis carrément renvoyées. Les autres ont tout de même reçu, elles, un courrier leur annonçant leur renvoi...

La colère n'est pas près de s'arrêter chez ces anciennes membres du personnel. Une d'elles estime qu'elle a l'impression d'avoir « payé le fait de ne pas hésiter à dire les choses » (c'est-à-dire de contester la hiérarchie).