La COP26 va s'ouvrir ce lundi 1er novembre à Glasgow en Ecosse. Avec un an de retard, du fait du covid, elle sera un nouveau rendez-vous international pour l'avenir du climat. Certains en attendent beaucoup, d'autres bien moins. Qu'en ressortirera-t-il ? On ne sait pas encore.

De grandes attentes à l'égard de cette conférence des Nations Unies COP26 qui se déroule à Glasgow dès le 1er novembre, avec une année de retard. Et, où seront pour la première fois examinés les efforts accomplis ou non des Etats ayant signé la convention de 2015, lors de l'accord de Paris.

Prévue en 2020, la conférence des Nations Unies COP26, qui a été annulée l'an dernier suite à la crise sanitaire se tiendra à Glasgow du 1er au 12 novembre prochain. Elle sera présidée par le Royaume-Uni, et est organisée en partenariat avec l'Italie. De grandes attentes à l'égard de cet événement, considéré le plus important depuis celui de Paris, en 2019.

la COP (Conférence des parties) est un sommet, organisé annuellement, qui réunit 197 nations. Elle fait partie de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Lors de ces sommet, les pays négocient des accords internationaux et veillent au respect des engagements pris dans le cadre de la Convention.

La conférence des parties, c'est quoi exactement ?

C'est un traité international, signé par la quasi-totalité des pays et territoires du monde, qui vise à limiter l'impact de l'activité humaine sur le climat. Ce traité international est entré en vigueur du traité le 21 mars 1994.

Si les attentes de ce sommet sont élevées, c'est parce que ce sera la première fois qu'y sera examiné ce qui a été accompli pour la lutte contre le réchauffement climatique ou non depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat, signé en 2015. C'est également lors de ce sommet (COP21) qu'a été prise la décision de procéder à un examen tous les 5 ans des progrès effectués.

Cet accord, appelé "accord de Paris" est un plan de "match" de l'humanité pour éviter une catastrophe climatique. Plan qui reconnaît que si la température continue à dépasser 1,5°C comparé à celle de l'ère préindustrielle, beaucoup de ces changements seront irréversibles.

Y seront examinés les engagements, signés lors de cet "accord de Paris (de 2015), par la quasi-totalité des nations présentes sur les efforts à faire sur

  • La stimulation de la production d'énergie renouvelable ;
  • La réduction des gaz à effet de serre ;
  • Le maintien de l'augmentation de la température mondiale "bien en dessous" de 2°C (3,6°F) et viser à la limiter à 1,5°C (2,7°F) ;
  • L'engagement d'investir des milliards de dollars pour aider les pays les plus pauvres à faire face aux conséquences du changement climatique.

Quelle différence a fait la pandémie ?

Bien que la pandémie ait freiné les objectifs de cette conférence, cela semble offrir une opportunité de réfléchir différemment sur la reprise économique post-pandémie.

Effectivement, les aménagements de la crise sanitaire posent des questions judicieuses. Certains pans de notre vie au quotidien sont concernés. Oui, les voyages en avion sont-ils tous essentiels ? On peut se le demander. De plus, le télétravail continue-t-il considérablement à réduire les émissions de gaz lors des heures de pointe ? Un retour à la désurbanisation est-il une solution ? Cela divise les politiciens.

Par ailleurs, comme l'ont démontré certains politiciens tels que Joe Biden qui, lui, revient sur la décision par son prédécesseur avec son retrait de l'accord Paris, et fait de ces politiques respectueuses du climat une priorité absolue de son plan de relance de l'économie américaine. Alors que le premier ministre australien, Scott Morrison a rejeté l'appel à fixer des objectifs plus ambitieux en matière de lutte contre le dérèglement climatique.

Quels objectifs pour le COP26 ?

Reprendre les questions non résolues lors de la conférence précédente à Madrid (COP25) comme celle très controversée du pourquoi la politique climatique de Chine nous concerne tous.

En outre, on se souvient tous de cette militante suédoise, Greta Thunberg. Elle mettait en garde les dirigeants sur les dangers de l'inaction en matière de climat et de l'ignorance des preuves scientifiques lors du COP25 avec son discours. Greta n'est pas attendue au sommet de cette année, mais il semblerait que le pape envisage de faire une apparition spéciale.

Cette conférence est considérée comme “la plus importante depuis Paris” par le secrétaire général de l’ONU António Guterres

Des scientifiques, des ONG et des entreprises feront également le voyage afin de mettre en lumière leurs solutions pour le climat et de participer à des évènements en marge des négociations officielles.

Enfin, les organisateurs de la COP26 souhaitent renforcer la coopération internationale dans les domaines de la transition énergétique, du transport routier durable et de la nature. Les Etats doivent notamment négocier la rédaction finale des normes d’application de l’accord de Paris, ce qui comporte un cadre commun pour les marchés de droits d’émissions de gaz à effet de serre, nommés “marchés carbone”.

La COP26 aura donc une lourde tâche à accomplir avant même de pouvoir aborder les nouveaux points de son propre ordre du jour.

Un certain nombre d'initiatives ciblées devraient également être mises en place. Ce sera pour relever des défis spécifiques divers. Il y aura notamment l'élimination de l'utilisation du charbon et la sauvegarde des écosystèmes.

Quoi qu'il en soit, il y aura beaucoup à voir. Restez à l'écoute.