Lorsqu'on parle de réseaux de métro en Europe, Bruxelles se trouve dans une position peu enviable. Tandis qu'Oslo brille avec son système de métro, réputé pour son confort et sa propreté, la capitale belge peine à se démarquer.
Selon une étude de la société Bounce, spécialisée dans le stockage de bagages, le T-Bane d'Oslo est classé premier, offrant une expérience de voyage agréable à ses 74 millions de passagers annuels. Le réseau, bien que moins étendu que celui de Londres, séduit par son efficacité et sa facilité d’utilisation.
Bruxelles pourrait s'inspirer aussi de Madrid, où les transports en commun sont un modèle d’efficacité. À Madrid, la ponctualité, la propreté, et l’interconnexion entre les différents modes de transport sont exemplaires, offrant aux usagers une expérience bien plus agréable.
En revanche, Budapest et Bruxelles figurent aux dernières places de ce classement. Le métro de Budapest affiche un taux de mécontentement alarmant de 75 %, le qualifiant de pire réseau d’Europe. Avec 382 millions de passagers par an, son affluence écrasante aggrave encore la situation.
Mauvaise note sur Google
Bruxelles, pour sa part, obtient une note décevante de 3,20 sur 10. Bien qu’il transporte plus de 86 millions de passagers chaque année, 56 % des utilisateurs expriment leur désamour pour le réseau de la STIB, tandis que seulement 10 % se déclarent satisfaits. La station de métro la plus fréquentée, Gare du Midi, ne fait pas exception avec une note de 1,90 sur 5 sur Google, soulignant le mal-être général des usagers.
Ces résultats soulèvent des questions cruciales sur l’avenir des transports en commun à Bruxelles. Comment cette ville, au cœur de l'Europe, peut-elle améliorer son réseau de métro pour rivaliser avec la ville d'Oslo ? En fin de compte, l’enjeu n’est pas seulement de moderniser les infrastructures, mais aussi de répondre aux besoins des usagers pour garantir un service digne de ce nom pour les voyageurs.