Depuis quelques jours, le beau temps est de sortie... et les gens aussi. Ce mercredi 24 février, plus de 2000 personnes se sont retrouvés au bois de la Cambre, à Bruxelles. La pression des mesures sanitaires est de moins en moins tenable pour beaucoup. La police de la zone Bruxelles s'est bornée à de la prévention. Il faut dire que les forces de l'ordre pilotées par le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close sont de plus critiquées pour leurs violences policières.

Côté santé, les scientifiques craignent une éventuelle troisième vague épidémique du covid. D'un autre côté, les bruxellois et bruxelloises ont de plus en plus besoin de sortir et de s'amuser. Cela s'est vu hier, 24 février en soirée, au bois de la Cambre, à Bruxelles.

Des centaines de personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont retrouvées pour une fête improvisée sur les bords de l'étang du parc du célèbre bois.

Certains commentateurs sur internet ont critiqué un tel rassemblement "dangereux pour la santé publique". D'autres ont estimé que c'était là une réaction normal et un besoin de socialisation humain.

Une après-midi au soleil devient une soirée dansante

Hormis celle du week-end passé, c'est une des premières fois depuis l’été dernier qu'on voit un tel rassemblement. Il faut dire que la météo permettait de rester dehors, plus tard que d’habitude. Cela a convaincu de nombreuses personnes de rester au Bois de la Cambre après que le soleil se soit couché. Dans des vidéos amateurs postées sur les réseaux sociaux, on a l’impression que le bois, se transforme en un festival.

La police n'est pas intervenue de façon répressive. Les forces de l'ordre sont de plus en plus critiquées. Les violences policières ont été fortement dénoncées ces janvier et février. Cela concerne la police de Bruxelles en particulier, mais pas seulement. Des faits de violences policières ont été vus à La Louvière où une famille a été frappée à domicile (voir vidéo).

A Bruxelles, la police du bourgmestre de Philippe Close, a commis des violences policières aux Casernes d'Etterbeek, fin janvier. Cela a même été dénoncé par un syndicat de police, la CGSP.

Le Bourgmestre de Bruxelles a réagi

Philippe Close, Bourgmestre de Bruxelles-Ville, connu pour sa répression policière de ces dernières semaines, a réagi. C'était sur Twitter, ce même mercredi soir.

Il a écrit dans un tweet comprendre que les gens ont besoin de décompresser. Il a dit aussi que "le virus est loin d'avoir disparu".

Le bourgmestre à demander à la police de rappeler les règles aux gens et de sanctionner les récalcitrants par des PV. Philippe Close n'a pas bonne presse depuis qu'il a laissé des violences policières se commettre sur le territoire qu'il gère.

Récemment encore, les jeunes violentés par la police le 24 janvier avaient dit qu'il les avait invité pour parler à ce sujet. "Cela ne menait à rien et on a senti qu'il n'allait pas prendre de mesures fortes pour sanctionner les dérives policières", avait dit l'un d'eux à Cité24 (vidéo).