Dimanche soir, une série de vidéos a fait surface, exposant sans équivoque les défaillances du "Dôme de Fer", le système de défense antimissile israélien, lors d'une attaque de roquettes lancées par les combattants du Hamas depuis la bande de Gaza. Cette démonstration en direct de l'inefficacité du bouclier antimissile a laissé le monde perplexe.
Contrairement aux images lisses et parfaitement orchestrées de ses précédentes campagnes publicitaires, le "Dôme de Fer" a montré une réalité beaucoup moins flatteuse. Le bouclier, auparavant célébré comme le gardien infaillible de la sécurité d'Israël contre les attaques de roquettes, a été pris au dépourvu.
Les combattants palestiniens du Hamas, basés dans la bande de Gaza, ont réussi à contourner la forteresse technologique censée protéger Israël des attaques de roquettes. Le Dôme de Fer, dont la réputation d'invincibilité avait été soigneusement cultivée, a été pris de court. Les failles dans le système de défense ont été exposées au grand jour, révélant ainsi une réalité bien moins impressionnante que la mythologie officielle.
Une série de vidéos virales nous rappelle que la réalité sur le terrain peut être bien différente de la propagande israélienne.
L'IA du Dôme de Fer pro-palestinienne ?
Lancé à grands renforts de communication comme le "bouclier ultime" contre les roquettes, le Dôme de Fer n'a pas réussi à tenir sa promesse. À 50 000 dollars l'unité, les missiles intercepteurs du système sont supposés repérer les roquettes ennemies et les détruire. Une intelligence artificielle est censée calculer la trajectoire des roquettes pour économiser les tirs, mais visiblement, elle a manqué une étape cruciale dimanche soir.
Le développement du Dôme de Fer par Rafael Advanced Defense Systems a débuté en 2006, à la suite d'une attaque du Hezbollah ayant lancé 4000 roquettes sur le nord d'Israël. L'énorme investissement financier, financé en partie par les États-Unis, a coûté des milliards de dollars aux contribuables. L'objectif initial était de contrer les roquettes, mais le système a été modernisé pour affronter des obus de mortier, des drones aériens, voire des missiles de croisière. À 50 millions de dollars par batterie, il y en aurait une dizaine réparties dans tout le pays.
La véritable question qui se pose aujourd'hui est de savoir si l'intelligence artificielle du Dôme de Fer a agi de manière accidentelle ou intentionnelle en renvoyant les missiles israéliens à l'envoyeur. Aurait-elle choisi de se rebeller contre ses concepteurs pour montrer sa solidarité envers les Palestiniens, durement touchés par les bombardements intensifs de l'armée israélienne ? Après tout, même les machines ont parfois un sens de l'équité. Quoi qu'il en soit, le "Dôme de Fer" a subi un sérieux revers, et Israël devra peut-être revoir sa stratégie de communication autour de son système de défense dernier cri.