La tension diplomatique entre le Brésil et Israël s'intensifie alors que le président colombien, Gustavo Petro, exprime son soutien aux déclarations du président brésilien, qualifiant le régime de Benyamin Netanyahou de commettre un "génocide" à Gaza.

Après les déclarations du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva accusant Israël de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza, la crise diplomatique entre le Brésil et Israël s'approfondit avec les réactions similaires du président colombien Gustavo Petro.

Lula da Silva a déclaré : "Ce qui arrive au peuple palestinien dans la bande de Gaza n'existe dans aucune période historique. En fait, ça s'est passé une fois, quand Hitler a décidé de tuer les juifs." Il a ajouté que le conflit actuel ne pouvait pas être qualifié de guerre entre soldats, mais plutôt d'une confrontation inégale opposant une armée hautement préparée à des civils innocents, en l'occurrence des femmes et des enfants.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou n'a pas tardé à répondre aux accusations de Lula da Silva. Il a qualifié les propos du président brésilien de honteux et de diffamatoires, accusant le Chef d'État de la 1ère puissance économique d'Amérique du sud de minimiser l'Holocauste et de diaboliser Israël.

Réplique de Gustavo Petro

Le président colombien, Gustavo Petro, s'est également exprimé sur le sujet, exprimant sa solidarité avec les déclarations de Lula da Silva. Il a aussi accusé Israël de perpétrer un "génocide" des Palestiniens à Gaza, soulignant les pertes civiles massives, y compris celles parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées. Petro a affirmé que Lula ne faisait que dire la vérité et a appelé à défendre cette vérité contre la barbarie.

La réaction de Petro interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre le Brésil et Israël suite aux déclarations incendiaires de Lula da Silva. Israël a réagi en déclarant Lula persona non grata jusqu'à ce qu'il présente des excuses et retire ses propos. Cette série d'événements met en lumière les profondes divisions internationales sur la question du conflit israélo-palestinien.

La situation actuelle témoigne de la polarisation et des enjeux sensibles entourant le massacre de la population gazaoui. Alors que les dirigeants internationaux expriment leurs opinions divergentes, la nécessité d'une sanction internationale contre le régime de Netanyahou demeure impérative. Comment parvenir à une résolution durable et mettre fin aux souffrances des palestiniens reste une question cruciale pour la communauté internationale.