En Flandre, le port du masque sera à nouveau obligatoire après les vacances de Toussaint. Pour l'autrice Hanne Luyten et la psychologue Nina Mouton, cette contrainte aux élèves de 5ème et 6ème primaire ne passe pas. Elles ont lancé le hashtag #kindvanderekening (#cestlenfantquipaie).

Les mesures sanitaires ont été renforcées dès ce 1er novembre en Belgique. En Wallonie, le Covid Safe Ticket est dès ce 1er novembre d'application. Il suit ce qui avait déjà été mis en oeuvre à Bruxelles le 15 octobre. Des contrôles ont déjà commencé ce week-end. En Flandre, qui est restée un peu plus souple que les deux autres régions du pays, voit quand même une contestation émerger également. Le port du masque sera en effet imposé en primaire dès le 8 novembre.

Port du masque imposé pour les 5ème et 6ème primaire

Pour ce qui est de la Flandre, ce sera notamment le retour du port du masque à l'école. Même les écoles primaires sont concernées. En effet, les élèves de 5ème et 6ème primaires devront porter une nouvelle fois le masque à l'école.

Le gouvernement flamand a pris cette décision ce mercredi 27 octobre en soirée. Cela s'est fait sur décision du ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts et les organisations de l’enseignement en Région flamande.

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Pour ce qui est du secondaire, rien ne change, puisque c'était déjà le cas avant ce 1er novembre. Il est simplement étendu aux dernières années du primaire à présent. Pour les tests, seuls les élèves ayant des symptômes du covid devront être testés.

Une campagne de protestation est lancée

La psychologue Nina Mouton et l'autrice Hanne Luyten ne sont pas restées silencieuses face à cette décision politique. Elles ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, le hashtag est #kindvanderekening (#c’estl’enfantquipaie).

Elles contestent ardemment la décision du gouvernement flamand. "Les enfants doivent limiter leurs libertés pour protéger les adultes, c’est intolérable", disent-elles.

En outre, Nina Mouton a déclaré au journal De Morgen : "Mon cœur de mère s’est brisé quand j’ai entendu la nouvelle". Elle est en effet mère de deux enfants âgés de 11 et 14 ans. L'autrice Hanne Luyten s'est unie à cette dernière.

"Cette campagne attire l’attention sur le bien-être des enfants. Ces enfants qui devront de nouveau se sacrifier après les vacances de la Toussaint. De nouveau. C’est la troisième année scolaire, déjà, que cette année ne sera pas comme les autres. On demande à des enfants de 10, 11, 12 ans d’être solidaires pour protéger les libertés des adultes. Mais ce n’est PAS la responsabilité des enfants et des jeunes." C'est ce qu'a déclaré pour sa part Hanne Luyten.