Alors qu'il était en déplacement dans la ville d'Amiens, le président de la République française Emmanuel Macron s'est prononcé sur la réponse médicale au covid. Pour lui, ça ne fait pas de doute, il n'y a rien de mieux que le vaccin pour endiguer l'épidémie. "Notre priorité, c'est de continuer à convaincre que la vaccination est la meilleure protection", a-t-il déclaré.
Le chef de l'État était en déplacement à Amiens, dans la Somme, ce matin du lundi 22 novembre. Filmé par la chaîne d'information en continu BFM TV, le président de la République française Emmanuel Macron est revenu sur le sujet de la pandémie.
Il s'est focalisé plus spécifiquement sur la question de la vaccination.
"Nos Ultra-marins ont compris que [la vaccination] était la solution"
Au début de l'extrait de BFM TV, Emmanuel Macron est revenu sur la situation sanitaire dans les territoires d'outre-mer français. Il a notamment évoqué les Antilles. "Les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens, les Martiniquaises et les Martiniquais, les Guyanaises et les Guyanais et l'ensemble de nos Ultra-marins ont compris que c'était la solution." C'est ce qu'il a déclaré de prime abord.
Emmanuel Macron a poursuivi en disant qu'il fallait "continuer à convaincre que la vaccination est la meilleure solution". Il semble en effet qu'il y ait une partie de la population qui y soit toujours réfractaire, même au vu du durcissement des mesures sanitaires en Europe.
"Il ne faut rien céder au détournement d'informations et à la manipulation", dit-il
Dans ce même extrait vidéo tourné à Amiens, le chef de l'État s'est prononcé aussi sur la "manipulation" (sic). "Il ne faut rien céder au mensonge, au détournement d'informations et à la manipulation (...)." C'est ce qu'il a déclaré.
Il a salué les soignants et leur travail sur place, dans les outre-mer. Pourtant ces soignants disent par ailleurs qu'ils "n'en peuvent plus". Certains ont même quitté la profession.
Toujours sur la vaccination, le président a déclaré qu'il fallait "convaincre, convaincre, convaincre". "On ne joue pas avec la santé", a-t-il dit. "On ne peut pas utiliser la santé des Françaises et des Français pour mener des combats politiques", a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé qui était visé par cette phrase. Enfin, il a déclaré qu'il fallait "faire respecter l'ordre public".
*Image de couverture : capture d'écran BFM TV (copyright)