Comme un certain nombre de médecins ou même de citoyens, le docteur français Éric Loridan s'est exprimé sur les réseaux sociaux. Il a évoqué les tests salivaires qui seront soumis aux enfants dans les écoles de France. Cette campagne de tests a commencé il y a plusieurs semaines maintenant, selon les départements. Pour le docteur, "faire subir cela aux enfants" est inadmissible. Il a lancé un appel aux parents pour qu'ils les refusent. "Les enfants ne contaminent pas", a-t-il déclaré. Des études ont fait état du contraire, par ailleurs.

Les tests salivaires ont débuté en ce mois de mars mais pas tous au même moment selon les départements français. Dans le Loir-et-Cher, par exemple, ils ont débuté le 19 mars. Pour ce qui est de la Marne, c'était le 12 mars.

Cette campagne de tests est jugée par certains comme inefficace car le nombre d'élèves des écoles est trop bas pour que cela soit représentatif de la réelle propagation du virus parmi les élèves aux niveau national. C'est ce qu'a dit Catherine Hill, dans À l'air libre, l'émission quotidienne de Mediapart.

"Nos enfants sont pris en otage"

D'autres, comme le docteur Eric Loridan estiment que faire des tests aux enfants dans les écoles est inacceptable. Ce dernier l'a fait savoir dans une vidéo qui a été de nombreuses fois partagées, entre autres sur Twitter. Il a déclaré : "J'apprends qu'à la rentrée les enfants vont devoir faire ceci" (il montre le mot "test" écrit sur une feuille de papier). "Vous n'en avez pas marre qu'on prenne vos enfants en otage ?" a-t-il ajouté à l'attention des parents.

Pour ce dernier, leur avoir fait porter des masques était déjà trop. "Les enfants ne sont pas malades. Nos enfants ne tuent pas. Nos enfants ne contaminent pas. En quelle langue il faut vous le dire ?". Il s'agit bien sur de son avis.

C'est ce qui avait été dit également par le pédiâtre français Robert Cohen. "Les enfants sont peu porteurs, peu transmetteurs, et quand il sont contaminés c'est presque toujours des adultes de la famille qui les ont contaminés" informait-il. 

Des études ont soutenu la thèse inverse. La revue The Lancet expliquait en été 2020, que les enfants bien qu'ils soient moins durement touchés par le virus, n'en sont pas moins des transmetteurs efficaces. La revue déclare qu'ils sont "plus transmetteurs que les plus de 20 ans". C'est cette piste qu'ont suivi les décisionnaires qui ont décidé de faire des tests dans les établissements scolaires.

Voici ce qu'il disait il y a peu sur les masques dans l'espace public.