Ce vendredi 29 octobre en soirée, les Gilets Jaunes sont ressortis pour une action. Ils ont bloqué un rond-point à Courcelles, en Belgique. Ils ont dénoncé la hausse des prix des biens de première nécessité, tels que l'énergie et l'alimentaire.

Les Gilets Jaunes, ce n'est pas de l'histoire ancienne, tant en France qu'en Belgique. Ici, un certain nombre d'entre eux se sont réunis sur un rond-point dans la ville de Courcelles (près de Charleroi, en Belgique).

Il y a peu, une hausse des prix de l'énergie a été notée et elle devrait s'accentuer encore dans les mois qui viennent, dans nombre de pays d'Europe.

En réaction à cela, des Gilets Jaunes belges ont décidé d'agir et de manifester leur mécontentement. Ils pratiquaient des barrages filtrants des voitures passantes. Les policiers se tenaient à l'écart, semblaient simplement surveiller l'action citoyenne en cours. Il n'y aurait pas eu de violence policière. C'était d'ailleurs plus des ralentissements forcés des véhicules que de réels blocages. La situation était relativement bon enfant.

"Les prix de l'énergie et du caddie ont explosé"

Cité24 est allé à la rencontre de ces citoyens vêtus d'un Gilet Jaune, en référence au mouvement du même nom qui avait fait parler de lui en 2018 et 2019. Ils ont dénoncé, par ce blocage, la hausse des prix des biens élémentaires et de première nécessité.

"Les prix de l'énergie et du caddie ont explosé", a déclaré l'un d'eux. "Pour les ménages, cela devient tout simplement invivable. Ce n'est plus de la vie, c'est de la survie." En outre, ce même Gilet Jaune a déclaré qu'il faisait la même chose que ce que faisaient syndicats comme au début, quand ils sont nés. "Nous faisons ça pour le bien de nos enfants."

Un second Gilet Jaune a déclaré : "Les prix des matières premières comme le bois ou le gaz ont été multipliés par deux ou trois". Il ajoute : "S'ils veulent la crise, qu'ils continuent à monter ces prix". Il a dénoncé également que pendant ce temps, "il y en a qui engrangent des millions ou des milliards d'euros".

Par ailleurs, il y avait un autre blocage à Feluy, où la police était un peu plus présente.